Suite à la défaite du XV de France contre l’Afrique du Sud en quart de finale de la Coupe du monde et les polémiques autour de l’arbitrage, le président de la Fédération Française de Rugby, Florian Grill est sorti du silence.
Ce-dernier estime que la France doit s’investir davantage au sein du Board de World Rugby.
Il l’affirme : la France n’est pas assez représentée au sein de la Fédération internationale.
Via L’équipe, Florian Grill explique être déterminé à ce que la France prenne davantage de pouvoir au sein de World Rugby. Extrait:
« On n’a aucun élu au Board de World Rugby, un seul arbitre dans cette Coupe du monde, on est pratiquement absents de toutes les commissions et les groupes de travail, parce que ce qui compte n’est pas ce qui brille, mais là où ça bosse.
Je suis très admiratif du travail de Fabien Galthié, je pense que c’est la bonne personne au bon endroit, mais la Fédé n’est pas du tout au niveau de professionnalisation qu’il faudrait concernant sa relation avec World Rugby, on ne travaille pas assez, on ne rentre pas assez dans le détail.
Depuis trois mois on a essayé de remonter cette pente-là, mais en réalité on n’est pas entendus. Et ce n’est pas en étant vice-président de World Rugby que ça change la donne, c’est en bossant dans les commissions et les groupes de travail. On n’y est pas du tout. On a constitué à la va-vite un groupe d’une quinzaine de personne qui s’investit sur l’international, là où avant il y en avait deux qui ont été sorties de World Rugby pour les raisons que l’on sait et dont je ne reparlerai pas parce que je ne veux pas polémiquer. Mais ça ne suffisait pas. Il ne faut pas être naïfs.
Gagner à très haut niveau nécessite de bosser partout et ce n’est pas que l’équipe de France, il faut que la FFR soit politique. On ne peut pas être apolitique à côté d’une équipe de France forte. Il y a des sujets sur le match qui seront traités par Fabien et Jean-Marc Lhermet et qui relèvent du sportif, mais il y a des vrais points politiques.
Je suis déterminé, il faut qu’on soit très forts, la FFR et la LNR, pour peser sur les instances de World Rugby, ce n’est pas le cas aujourd’hui, on n’est pas invités, tout le travail vise à remonter la pente, mais il faut le faire plus fort et plus vite. On a un vrai chantier du développement du rugby en France, on a un vrai chantier de l’influence de la France dans le monde international. »