L’ailier international Français Matthis Lebel s’est confié via Actu Rugby.
Ce-dernier a notamment évoqué son absence du groupe France pour la Coupe du monde.
Il avoue avoir été frustré de ne pas avoir été appelé pour disputer ce Mondial. Extrait:
C’est frustrant, surtout quand tu vois la possibilité de l’aventure humaine que tu peux vivre. Au final, je me suis remis en question, et j’ai bossé. Je me suis éclaté à un autre poste en ce début de saison. Cela m’a fait du bien de me projeter sur autre chose, repartir avec la banane et l’envie de montrer on souhaite se confronter aux meilleurs et qu’on ne veut pas tomber aux oubliettes. La Coupe du monde du monde, ça m’a mis un petit coup au moral, mais il faut savoir se retrouver…
Il indique avoir eu une explication avec Fabien Galthié. Extrait:
Oui. Fabien a été très clair et honnête avec moi. C’est dans sa philosophie. Malheureusement, cela s’est mal fini ce Mondial, mais je pense qu’il était dans le vrai dans ce qu’il a fait. Si j’étais le meilleur, j’y aurais été. Mais aujourd’hui ce qui est sûr, c’est que je ne le suis pas. Et que les meilleurs y étaient. À moi de bosser pour pouvoir m’étalonner avec eux un jour…
Il espère désormais pouvoir rapidement réintégrer le groupe France pour les prochaines échéances des Bleus. Extrait:
J’ai eu la chance de monter régulièrement avec les Bleus lors des années précédentes. Le sélectionneur connaît mon envie de ne jamais rien lâcher. Je vais me donner à fond. Après, c’est lui qui tranche, et je ne peux pas influencer là-dessus. Je me dois de faire de très bonnes performances en club. Je vais remettre les choses dans l’ordre : être fort en club, rejouer à mon meilleur niveau, et après on verra ce qu’il en adviendra…
Dans l’immédiat, il veut surtout bien accueillir les internationaux Français du Stade-Toulousain qui sont très affectés. Extrait:
L’idée, c’est surtout de leur refiler la banane. Ils ont pris un gros coup derrière la tête, et à leur retour, il faut qu’ils trouvent un groupe qui a la dalle. Cela reviendra pour eux rapidement, je n’ai aucun doute sur leurs capacités professionnelles à apporter le meilleur à l’équipe. Mentalement, il faudra voir comment ils réagissent. On peut leur apporter de la bonne humeur, on ne leur apprendra pas à jouer au rugby… (rires)