L’ailier du Stade-Toulousain, Matthis Lebel prépare la reprise du Top 14 avec son club.
Les Toulousains s’apprêtent à affronter l’Union Bordeaux-Bègles à Ernest-Wallon.
Interrogé via Actu Rugby, ce-dernier a évoqué la gestion de la coupure durant le Mondial. Extrait:
Je pense que cela s’est géré de la meilleure des manières vis-à-vis de ce que nous a proposé le staff. Nous avons eu la chance d’aller aux Etats-Unis tous ensemble, cela nous a fait une sorte de semaine un peu décalée. Nous avons travaillé, mais le cadre était totalement différent. Cela donnait l’impression de couper, même s’il a fallu assumer un match à jouer. Nous avons aussi eu une semaine de vacances.
Mais nous le savions depuis longtemps, et le staff a pu s’y préparer du mieux possible. Nous, les joueurs, nous avons agi en connaissance de cause. J’espère que pendant ces 2 mois, nous nous sommes préparés le mieux possible.
Il a ensuite parlé du début de la saison du Stade-Toulousain. Extrait:
On a eu la chance de voir d’entrée la profondeur de notre effectif. Les jeunes qui sont venus des Espoirs, ils ont répondu présent. Cela nous a par ailleurs permis de nous remettre en question, en se disant qu’il y avait du monde qui poussait derrière. C’est très bien ! À Bayonne, on n’a pas montré l’image que l’on voulait. On a vu qu’il ne fallait pas se renier, et que nous étions une équipe avec une philosophie de jeu portée sur le mouvement.
Durant les absences de Melvyn Jaminet, Juan Cruz Mallia, Ange Capuozzo et Thomas Ramos, Matthis Lebel a évoluer au poste d’arrière. Il se confie. Extrait:
C’est un poste qui a beaucoup évolué. Ce n’est plus le n°15 du temps de Serge Blanco (il rigole). Maintenant, il y a plus une partie gestion à gérer. Je me suis laissé porter par le projet de l’équipe, avec l’envie de donner le meilleur pour ne pas desservir l’équipe. Je me suis servi des quelques bases du poste que j’avais. S’il faut assurer un peu l’intérim, je le ferai. Sinon, je laisserai la place à des grands joueurs qui vont revenir très vite.
Il affirme que c’est le staff qui l’a repositionné à l’arrière. Il n’a rien demandé. Extrait:
Oh non, moi je ne dis rien ! Il y avait juste un besoin au poste. Le staff a pensé à moi, en cherchant des solutions. Il m’a demandé si je le sentais. Ma réponse a été claire : je ne savais pas si je le sentais, mais je savais que j’allais m’envoyer pour l’équipe. Au final, j’ai enchaîné 3 matchs, cela a dû être satisfaisant…
C’est sûr que dans le rugby d’aujourd’hui, la polyvalence sert beaucoup. J’estime que c’est gratifiant de pouvoir jouer à plusieurs postes, mais il ne faut pas passer pour une bille non plus. J’espère que les staffs en retiendront du positif de ce bref passage à l’arrière. Moi, j’essaie d’en tirer le maximum possible.