Ce vendredi matin, le président Patrick Goffi a tenu une conférence de presse sur la situation du FCG après la sanction confirmée des six points en moins au classement.
L’homme fort du FCG reste à la barre du navire et va s’engager dans une bataille juridique avec l’Autorité de régulation du rugby (A2R).
Comme le révèle Le Dauphiné, Patrick Goffi et les conseillers juridiques du club ont trouvé de nouvelles parades juridiques pour se faire entendre. Pour le président, il y a une iniquité de traitement des instances par rapport aux clubs professionnels.
« Je parle à d’autres présidents, il y a des difficultés ailleurs », révèle-t-il. « Personne n’est dupe de la situation. »
Le FCG va donc engager trois procédures pour contre-attaquer. Un référé devant le tribunal administratif (TA) pour demander un sursis dans la décision. Une deuxième procédure “au fond” devant le TA et une dernière en référé en demandant la nomination d’un expert qui va contrôler l’égalité des autorités du rugby. « Que ce qui est fait pour Grenoble doit être fait pour tout le monde », appuie Patrick Goffi, qui affirme que son club n’est pas traité comme les autres par les instances.
Dans la foulée, il a exprimé son souhait de poursuivre à la tête du FCG, lui qui songeait un temps à quitter son poste.
« Arrêter de me battre, ce n’est pas ma nature », affirme le président Grenoblois.