Le pilier Clermontois Cristian Ojovan s’est confié via La Montagne avant de défier le LOU Rugby à l’occasion de la quatrième journée du Top 14.
Ce-dernier explique avoir hâte de retrouver la compétition. Extrait:
“On a passé deux mois à travailler physiquement. C’était long parce que l’on était fatigué en étant dans cette routine de préparation permanente. On peut donc dire que l’on a trouvé le temps long. Quand on s’entraîne dur la semaine et que l’on ne joue pas le week-end, il nous manque la récompense au bout, voilà.”
Opéré d’une fracture de la main il y a quelques mois, ce-dernier a indiqué avoir totalement récupéré.
Il affirme avoir trois plaques et sept vis dans la main. Extrait:
“Nickel. J’ai l’impression qu’elle est un peu plus lourde, il y a beaucoup de ferraille dedans. J’ai eu une fracture du quatrième métacarpe qui a nécessité la pose de trois plaques et sept vis. La fracture était située juste avant l’articulation, c’était compliqué de tout recoller. Cela explique que je me suis cassé à nouveau la main en faisant de la boxe, ce n’était pas assez consolidé la première fois.
Franchement, je n’ai plus mal du tout et j’ai récupéré toute ma force. Ce n’est pas très beau esthétiquement, mais je n’ai pas de souci. Ni pour serrer la main, ni sur les liaisons en mêlée.”
Pour conclure, Cristian Ojovan explique la complexité de la mêlée sur terrain synthétique. Extrait:
“Sur un synthétique, il y a plus d’accroche au sol que sur un terrain classique. Du coup, les piliers s’appuient plus fort à l’impact, car il n’y a pas la peur de glisser, de perdre les appuis. Certains piliers changent de dimension de crampons, pas moi.
Moi, je porte toujours des 21 mm. Maintenant, je comprends ceux qui changent, car il y a des synthétiques très durs, comme au Stade Français par exemple. Après le match, si tu as des crampons longs, tu marches sur les talons, car tu as vraiment mal. D’autres synthétiques sont plus souples, il y a moins ce problème.”