Invité exceptionnel de Bartoli Time ce dimanche soir sur RMC, le légendaire ouvreur des All Blacks Dan Carter a confié qu’il rêvait d’une finale entre l’équipe de France et les All Blacks à la Coupe du monde de rugby, pour un remake de celle qui avait opposé les deux équipes en 2011, en Nouvelle-Zélande.
L’ancien ouvreur des All Blacks Dan Carter était chargé de présenter le trophée Webb Ellis sur la pelouse du Stade de France avant le choc titanesque qui allait opposer ses compatriotes néo-zélandais aux Springboks en finale de la Coupe du monde, samedi soir. Sans doute espérait-il à cet instant que Sam Cane le soulèverait deux heures plus tard.
Mais c’est bien l’Afrique du Sud qui est devenue la première équipe de l’histoire à coudre une quatrième étoile sur le maillot, en l’emportant d’un petit point, comme en demie face à l’Angleterre et en quart de finale, contre la France, éliminée prématurément de sa Coupe du monde, qu’elle disputait à domicile. Ayant vécu et joué en France (à Perpignan puis au Racing 92), Dan Carter s’était imaginé une revanche entre les All Blacks et le XV de France en finale, après la victoire des Bleus lors du match d’ouverture.
“Je m’attendais à ce que les Bleus soient en finale, a-t-il confié dans l’émission Bartoli Time, sur RMC.
“Je les ai tellement vus bien jouer ces dernières années. La finale de rêve pour moi, ça aurait été la France contre les All Blacks. Comme je l’ai dit, ils vont beaucoup apprendre de cet échec. C’est la première fois qu’ils jouaient un si gros match de Coupe du monde, c’est une jeune équipe. Tant qu’ils donneront tout sur le terrain, ils reviendront plus fort.”
Le privilège de jouer à domicile
Double champion du monde avec les All Blacks (2011, 2015), Dan Carter sait ce que représente le fait de disputer une Coupe du monde à la maison, lui qui a soulevé le trophée en Nouvelle-Zélande, après une victoire contre la France en finale. Et pour celui qui fut désigné à trois reprises meilleur joueur de la planète, et qui s’apprête à faire son entrée au Hall of Fame aux côtés de Thierry Dusautoir notamment, cela ne fait aucun doute, cela reste un privilège. Mieux, un avantage indéniable.
“La pression, ça peut vous paralyser ou vous galvaniser. Si vous parlez à tous les joueurs français et que vous leur demandez où serait le lieu de leur rêve pour disputer une Coupe du monde, ils répondront: ‘en France’. C’est toujours un privilège de jouer une Coupe du monde chez soi, dans son pays. Vous avez vos repères, jouez devant vos amis, votre famille et tous les supporters, ça vous aide vraiment, donc je vois ça comme un avantage. La pression que tu mets en tant que personne et en tant qu’équipe dépasse de loin la pression des médias et des supporters. Pour moi c’était un avantage de disputer une coupe du monde rugby dans mon pays, en 2011.”
Via RMC Sport