Castres a frappé fort en s’imposant sur la pelouse du Stade Rochelais, dimanche après-midi, dans le cadre de la quatrième journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le pilier Castrais Antoine Tichit a exprimé sa joie. Extrait:
Franchement, ça… On a eu des périodes de creux mais au niveau de l’énergie du groupe, de l’énergie insufflée par les nouveaux leaders, on a un groupe qui peut prétendre à quelque chose. Je reconnais Castres, aujourd’hui. Et ça fait du bien parce qu’on sent vraiment des mecs qui ne lâchent rien.
Il évoque un miracle. Extrait:
C’est un miracle. C’est une aubaine, quoi. On est portés par deux, trois mecs qui nous font avancer et on reste au contact. On avait mis du tonnage sur le banc, on s’était dit : “Si on arrive à rester au contact, on pourra y croire.”
Il parle ensuite de la force mentale des Tarnais. Extrait:
De la qualité humaine des gars. En plus, on parle de recrutement de joueurs hyper prêts à batailler en Top 14. Ça fait longtemps que l’on n’avait pas ressenti ça, on sent des mecs qui ont envie de jouer à Castres et envie de s’engager dans la durée avec Castres. Ils le prouvent de par leur réengagement. C’est un kiff de les accompagner et de leur laisser la voie.
On avait un fil conducteur sur le match : rendre hommage à un ancien joueur de Gaillac. On avait son fils dans le bus. Ça a été très costaud ce qu’on a vécu. Il était avec nous dans le bus, on l’a laissé sur la route. On est contents de lui rendre hommage. On ne pouvait pas lâcher, rien que pour lui.
On rentre des joueurs d’expérience. Levan (Chilachava), on ne le présente plus. En mêlée, c’est très fort. Moi, j’ai fait quelques mêlées dans ma carrière aussi. Après, on a “Naka” (Nakawara), on a un banc avec pas mal de vécu. On était prêts à combattre sur ce point-là.