Le manager du Racing 92, Stuart Lancaster s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est revenu sur les deux mois de trêve du Top 14, durant le Mondial. Extrait:
La préparation estivale avait été relativement courte : nous avions eu simplement trois semaines avant de basculer sur les premiers matchs de Top 14. Nous avons donc mis à profit cette longue coupure pour travailler plus en profondeur, faire un long stage à Valence (Espagne) et analyser aussi certains matchs de la Coupe du monde : il y avait beaucoup d’enseignements à tirer de ces rencontres.
Nous avons beaucoup analysé les deux quarts-de-finale les plus intenses de la compétition, à savoir celui entre l’Irlande et la Nouvelle-Zélande et celui entre la France et l’Afrique du Sud : nous avons étudié la philosophie de ces équipes dans les rucks, leurs rapports respectifs à l’arbitrage, leurs systèmes défensifs, leurs façons d’attaquer… Nous nous inspirons de tout.
Il a ensuite parlé des retours de ses internationaux Français, à savoir Cameron Woki et Gaël Fickou. Extrait:
Ils ont évidemment été très attristés par l’élimination en quart-de-finale. C’est normal. J’ai vécu la même chose en 2015 alors que j’entraînais le XV de la Rose et je sais ce que ça fait. Mais aujourd’hui, ils démarrent une nouvelle aventure au Racing et ça va les aider à tourner la page, je pense. C’est d’ailleurs la même chose pour tous les autres internationaux de l’équipe. Juan Imhoff est au club depuis douze ans mais mardi, en arrivant au Plessis-Robinson (le centre d’entraînement du Racing 92), il avait l’impression d’être à son premier jour d’école : beaucoup de choses ont changé ici, du programme de la semaine jusqu’aux annonces de jeu…
Il l’annonce : les deux champions du monde, Siya Kolisi et Trevor Nyakane débarqueront dans environ deux semaines. Extrait:
D’ici deux semaines, je pense. Pour l’instant, ils sont en Afrique du Sud et célèbrent leur titre, c’est normal.
Il analyse ensuite le début de saison du Racing 92. Extrait:
Ce qui m’avait marqué l’an passé, en analysant les matchs de l’équipe, était que le Racing marquait beaucoup d’essais mais en concédait aussi beaucoup. Dans un premier temps, nous nous sommes donc attelés à améliorer le rideau défensif et la conquête. On a aussi amené quelques nouveaux lancements de jeu. Mais il nous reste encore un très long chemin à parcourir, avant d’arriver là où nous souhaitons arriver…
Je n’essaie pas de faire du Racing une version française du Leinster. Le Racing a une identité et des fondations, construites par Laurent Travers au fil de ces dix dernières années. De mon côté, j’essaie juste de mettre les joueurs dans des conditions optimales.