Le manager de Clermont, Christophe Urios s’est confié via La Montagne.
Ce-dernier est notamment revenu sur la défaite concédée contre le LOU Rugby, le week-end dernier.
Il l’affirme : l’ASM n’est pas encore une équipe solide. Extrait:
“Je suis resté sur la même façon de penser. Pour espérer gagner un match à l’extérieur, il faut en faire plus que ce que l’on fait aujourd’hui. Quand tu mènes 16-5 et quand tu es une équipe solide, tu ne t’échappes pas. Nous ne sommes pas encore une équipe solide.”
Il précise ne pas avoir digéré cette défaite. Extrait:
“Pas vraiment. J’aurais été capable d’en faire des caisses. Mais cette fois, on avait décidé de vite basculer parce que c’était une semaine courte et que l’on reçoit Bayonne. Nous avons juste fait une petite séance vidéo. On a ressorti trois séquences où l’on a montré que l’on n’apprend pas de nos erreurs à l’extérieur. Je n’avais pas besoin d’en faire plus.
On prend 40 points. Mais sur la physionomie de l’ensemble du match, c’est un score extrêmement lourd. Franchement, c’est dur pour l’équipe et les gars. Mais c’est en même temps la vérité de la soirée et il faut l’accepter.”
Cependant, il voit également de l’évolution au sein de son groupe. Extrait:
“Paradoxalement, je vois beaucoup d’évolution. Que ce soit dans nos semaines d’entraînement, nos préparations de matchs, nos façons de nous comporter. Après il faut le valider en match. Aujourd’hui, nous n’y parvenons pas, mais nous sommes sur le bon chemin. C’est facile à dire et un peu c… de le dire après une telle défaite. Mais je n’ai pas perdu la tête et il me semble que l’on avance dans le bon sens. Ça va venir.”
Il précise que l’ASM a de la bonne pression sur les épaules. Extrait:
“On a toujours la pression mais c’est de la bonne pression. Je déteste perdre. Je déteste mal jouer et ne pas être cohérent. Nous sommes également tristes pour nos supporters qui étaient encore très nombreux à Gerland. Je sais qu’ils s’impatientent. Nous aussi. Les miracles, c’est à Lourdes et pas tout le temps. Il faut un peu de temps. Je sais aussi que l’on n’en a pas.
“Ce qui m’a toujours marqué quand j’étais dans le camp d’en face, c’était la capacité des Clermontois à travailler dur sur un terrain. Ils couraient tout le temps, durant le match, pour entrer sur le terrain, pour en sortir. Tout le temps. C’est la culture du club et de cette région. Au fil du temps, en raison des résultats, on a un peu perdu ça.”