Quatre défaites en cinq matches.
Voilà le triste bilan du Stade Rochelais à l’issue de cette cinquième journée du Top 14.
Ce samedi, les Maritimes se sont inclinés sur la pelouse du promu Oyonnaxien.
Suite à cette nouvelle défaite, le manager du Stade Rochelais, Ronan O’Gara s’est confié via Sud-Ouest.
Il est revenu sur les défaites de son équipe. Extrait:
Pour contextualiser, la semaine dernière, Castres a trois demi-opportunités et marque trois fois. On jouait un peu comme à l’entraînement, quand il n’y a pas de contact. On n’avait pas fait de match amical, j’en prends la responsabilité. Je pensais qu’il y avait suffisamment de matchs en France chaque saison… Le but, aujourd’hui, était d’être agressifs et de jouer avec précision, mais on a manqué de précision tout l’après-midi. C’est assez simple.
Il l’affirme : le responsable principal, c’est lui. Extrait:
Être inquiet, c’est une émotion, et c’est une perte d’énergie. Mon énergie va vers l’équipe, pour trouver des solutions. En ce moment, ce n’est pas évident. Avec mon vécu dans ce sport, je sais que le plus important c’est d’essayer de travailler ensemble, car les joueurs ne font pas exprès de jouer comme ça. Mais on ne peut pas faire chacun une faute de main, taper au pied et gérer le jeu comme ça.
Le responsable, c’est moi, je ne blâme pas mes joueurs. Je suis convaincu qu’avec une bonne formule de travail, on arrivera là où on veut arriver. Avec le recul, je pense que j’apprécierai ces deux mois hyperdifficiles. Quand on sera capables de trouver un peu de forme, je pense que ce sera intéressant pour nous.
Il tente d’expliquer la défaite des siens. Extrait:
Le rugby est un sport de combat, surtout à Oyonnax. Cette équipe a joué pour sa vie, félicitations à elle, c’est un super club avec un bon public, il mérite cette victoire. Mais pour nous, ce n’est pas possible d’être comme ça à l’extérieur. Ce n’est pas une surprise pour moi mais à la fin, il y a un déficit de 2 points, pas de 20 comme on pouvait l’imaginer pendant le match. En Top 14, on ne peut pas relâcher la pression, entre des fautes bêtes, des en-avant, des mauvais jeux au pied.
Quand on répète ça, avec des touches pas droites et des mêlées pénalisées, il n’y a pas trop de surprise. On a besoin de se révolter vite, mais la question la plus intéressante c’est « est-ce qu’on est capables de se révolter ? ». Parce que j’ai demandé la même chose la semaine dernière… Je serais un menteur si je disais que j’étais surpris par le résultat d’aujourd’hui. Heureusement pour nous, il reste des mois, mais quelque chose doit vite changer. J’espère que ce n’est pas l’entraîneur…
Aujourd’hui, on n’a pas la capacité de jouer plus de six phases. Imprécisions au pied, sous les ballons hauts… le plan d’Oyonnax était parfait, on doit lever la main et dire que l’équipe avec le plus d’envie a gagné, bravo à eux. Oui, je suis énervé, frustré, très déçu, mais ça ne changera rien. Il y avait 80 minutes pour montrer des actes, mais touches pas droites, mêlées détruites, « kicking game » (jeu au pied, NDLR) faible, pas capable de lancer le jeu… c’est un manque de précision totale qui est de ma responsabilité.