Invité dans le Super Moscato Show ce jeudi, le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié a évoqué ses décisions prises durant le Mondial concernant Antoine Dupont.
Il explique dans un premier temps pourquoi il a décidé d’aligner Antoine Dupont contre la Namibie, match qui a provoqué la sérieuse blessure du capitaine France. Extrait:
“On ne prévoit pas trop à l’avance, on attend de voir ce qu’il se passe. Sur les matchs de préparation, contre l’Ecosse, début août, on joue avec une équipe jeune puis la meilleure équipe et une équipe mixte pour le troisième match. Pour nous le plus grand match des poules, c’était la Nouvelle-Zélande. Pour la Namibie, il y avait une coupure d’une semaine. Cela aurait fait un mois sans jouer sinon pour Dupont si on le préservait contre la Namibie.”
Dans la foulée, il précise ne pas du tout regretter de ne pas avoir sorti Antoine Dupont lors du quart de finale perdu contre l’Afrique du Sud. Extrait:
“Non, je ne regrette pas (de ne pas l’avoir sorti pendant le quart). Au niveau de l’intensité, on était à 70% en dessous de ce qu’on fait d’habitude. Le match se joue ailleurs, dans les zones de combats, de mêlées. Dupont n’a pas eu de réussite. Sur les trois premiers jeu au pied, on est à quelques doigts de marquer. On meurt à un point. Si on récupère la dernière pénalité… Je ne vais pas tout remettre en cause.”
A l’issue de la défaite contre les Springboks, Antoine Dupont a pesté contre l’arbitrage.
Fabien Galthié indique expliqué à Antoine Dupont qu’il était libre de tenir les propos qu’il souhaitait. Extrait:
“Antoine Dupont, après plusieurs minutes, on parle et on va en conférence de presse. Je lui ai dit qu’il était libre de s’exprimer. Je comprends l’émotion. Je voudrais féliciter les joueurs. On a perdu un peu de notre potentiel dans ce rapport de force qui s’est vite tendu, dès la première décision. Ce qu’on a bien appris pendant 4 ans et demi, c’est qu’on accompagne l’arbitre dans ses décisions.
On a poussé l’arbitre dans ses limites. On a perdu un peu de lucidité. Dès le début, il y a un sujet sur une action. On en a parlé à la mi-temps, ça a continué. On n’a pas le choix de s’adapter à l’arbitrage. Les arbitres travaillent bien. Le procès qu’on leur fait n’est pas juste.”