Le troisième ligne international Sud-Africain Siya Kolisi est arrivé au Racing 92 pour préparer son début d’aventure avec le club Francilien.
Ce-dernier s’est confié via Midi Olympique pour expliquer sa décision de rejoindre le Top 14 et le Racing 92.
Pour lui, il était logique de signer au Racing. Extrait:
Je suis très excité d’intégrer la “Racing family”. Ça a été une décision forte de rejoindre le Racing. J’avais déjà failli venir, il y a quelques années, sous la direction sportive de Laurent Travers. Aujourd’hui, après les échanges que j’ai pu avoir avec Stuart Lancaster, ça m’a semblé logique de venir ici, malgré les opportunités, notamment au Japon avec Kobelco Kobe Steelers. Depuis que je suis arrivé, je me suis rendu compte que toutes les portes sont toujours ouvertes. Tout le monde m’a aidé et bien accueilli.
La « Racing family », c’est quelque chose de fort. Ce n’est pas simplement de la théorie. Il y a eu aussi un facteur déterminant : la rencontre avec Jacky Lorenzetti. Il m’a bien dit que le Racing avait l’habitude d’accueillir de grands joueurs. Mais j’ai senti que l’aspect humain était aussi important. Ça m’a plu. Ça m’a donné envie de développer cette dynamique, de développer l’influence du club. Le Racing n’est pas le club d’une ville mais d’une région. J’ai envie d’aller visiter des clubs amateurs pour développer l’image du club. C’est au centre du projet et nous allons essayer de le faire perdurer à l’avenir.
Il espère pouvoir jouer son premier match avec le Racing 92 le 26 novembre prochain. Extrait:
Il me tarde de jouer ce premier match. Je serai le 26 novembre à la Paris la Défense Arena pour affronter La Rochelle. Après, je ne sais pas si je serai sur le terrain ou en tribune, c’est le coach qui décidera.
Le coach veut que je prenne mon temps. Nous en avons discuté longuement. Moi, j’ai envie de jouer, d’être avec mes partenaires pour montrer que c’est important pour moi d’être là.
Je sais que j’ai beaucoup à apprendre sur le système de jeu. J’ai beaucoup de choses à prouver au président, au coach. Mais, même si je ne joue pas tout de suite, il était important de venir passer du temps ici après les célébrations en Afrique du Sud. À tout dire, je me sens comme un enfant lors de son premier jour à l’école. Je suis vraiment très excité.
Il indique se sentir très bien physiquement. Extrait:
Je me sens bien physiquement. J’ai eu la chance de m’entraîner avec l’équipe mardi. J’ai pu entrer en connexion avec mes nouveaux partenaires et l’encadrement. De nombreux challenges vont se présenter à moi. J’ai envie d’apprendre le français, de m’imprégner de cette culture française. Ma réputation ne pourra pas jouer à ma place sur le terrain. J’ai donc vraiment envie d’être performant. C’est mon plus gros challenge.
Il a hâte de découvrir le Top 14. Extrait:
Le Top 14 est la plus grande compétition de clubs au monde, l’une des plus difficiles, la plus homogène, la plus physique. De nombreux grands joueurs sont venus ici et certains sont encore là. Je n’ai pas connu par le passé de compétition aussi homogène. Il y a des grandes équipes à tous les niveaux. Un de mes amis joue en Pro D2, il m’a dit que c’était aussi un championnat difficile. Ça renseigne sur le niveau du rugby en France.
S’il songe à la Coupe d’Europe, c’est surtout le Top 14 qui l’excite. Extrait:
C’est une compétition que j’ai jouée l’an dernier où il y a les meilleurs joueurs de la planète. Mais le Top 14 est une sacrée compétition aussi. Une compétition qui procure beaucoup de bonheur J’ai vu certains joueurs faire du surf sur le bouclier de Brennus. On va essayer de faire pareil sur la Seine, même si ce sera plus difficile (rires). Je sais que le club veut gagner la Champions Cup, mais gagner le Championnat de France, ça doit aussi avoir une saveur particulière et ce sera pour moi une forme d’accomplissement.
Il souhaite rapidement apprendre le Français. Extrait:
Pour le moment, mon français est vraiment très basique. Mais je veux rapidement parler français pour montrer tout mon respect envers le club, mais aussi pour avoir un impact plus fort auprès de mes partenaires, de mes entraîneurs. J’aimerais rapidement prendre quatre leçons de français par semaine, même si au sein du club tout le monde m’aide à progresser très vite.
Pour conclure, il ne manque pas de remercier le Racing 92. Extrait:
Non, je voulais aussi remercier les anciens joueurs qui m’ont donné envie d’être là. Des joueurs comme Thierry Dusautoir, Serge Betsen, Yannick Nyanga. Et d’autres. Des joueurs qui m’ont rassurés sur la possibilité d’évoluer en France. Je voulais aussi remercier le président Lorenzetti pour sa confiance. Je suis impressionné par l’impact de cet homme. Voir un actionnaire tous les jours au club, travailler d’arrache-pied pour que tout le monde se sente bien, ce n’est pas courant. On sent sa passion et sa volonté de gagner. J’espère que je serai à la hauteur de ce challenge.