Ce samedi soir, le Stade Rochelais s’est imposé de justesse à domicile contre l’Aviron Bayonnais, à l’occasion de la sixième journée du Top 14 (18-15).
Pour cette rencontre, le manager Ronan O’Gara a pourtant pu aligner ses mondialistes, à savoir Seuteni, Danty, Hastoy, Botia, Boudehent, Bourgarit, Sclavi et Atonio.
Et malgré le retour de ses internationaux, La Rochelle a rencontré de gros problèmes pour s’imposer.
L’entraineur des trois-quarts Rochelais, Rémi Talès explique que les internationaux ont été très importants. Extrait:
« C’est sûr que la situation, les blessures, les absents… tout ça a fait qu’on avait besoin d’eux. On avait besoin d’eux pour réenclencher quelque chose, relever la tête de tout le monde et apporter de la sérénité. Ils ont tous repris lundi. C’est pour ça aussi qu’ils manquaient un peu de rythme. Il faut vite rebasculer. »
En réalité, deux internationaux ont réellement été au niveau : Paul Boudehent et Levani Botia.
Les autres ont tous rencontré des difficultés dans le jeu.
Le manager Bayonnais Grégory Patat, ancien de la maison Rochelaise, indique qu’initialement, les internationaux Rochelais n’auraient pas dû jouer contre Bayonne. Extrait:
« J’ai pas mal de relais ici à La Rochelle : les joueurs mondialistes n’étaient pas programmés pour faire ce match, ils devaient reprendre la semaine prochaine. On savait que si on les mettait un peu sous pression, ça pouvait être bénéfique pour nous sur la durée. Parce qu’ils sont en retard au niveau de leur feuille de route, sur leurs résultats.
Quand tu rentres des joueurs de ce niveau, ils ont l’expérience suffisante, cette filouterie d’une dernière mêlée. Ils ont bien géré le dernier quart d’heure, c’est le signe des grandes équipes, mais par moments, je les ai trouvés très fragile et sans solutions. »
De son côté, Paul Boudehent refuse de se cacher derrière le manque de rythme pour expliquer les difficultés rencontrées lors de ce match face à Bayonne. Extrait:
« Pour moi, ça, c’est une excuse. On se connaît tous, on s’est quitté il y a six mois. On fait tous du rugby depuis des années, six mois, c’est comme ça (il claque des doigts). En une semaine, tu retrouves vite tous tes repères. On était prêt, frais. On n’avait qu’une seule envie, c’était de retrouver les copains. »