Le sélectionneur du Portugal, Patrice Lagisquet a quitté son poste dès la fin de la Coupe du monde.
Et c’est le Français Sébastien Bertrank qui a pris le relais dans la foulée.
Reste que cette semaine, la Fédération Portugaise de Rugby a annoncé le départ surprise de Sébastien Bertrank seulement un mois après son arrivée.
La Fédération Portugaise a publié un communiqué. Extrait:
“L’augmentation significative du volume de travail et les nombreuses demandes que l’équipe nationale du XV a reçues après son excellente performance en Coupe du Monde de Rugby, avec la tenue prévue de plusieurs matchs internationaux et les semaines de préparation correspondantes, impliqueraient que M. Bertrank déménage plus régulièrement et reste plus longtemps au Portugal, ce qui entraînerait la rupture de sa relation professionnelle avec le ministère français des Sports, situation qu’il entend éviter.”
Joint par téléphone ce mardi via Midi Olympique, Sébastien Bertrank a expliqué sa décision de déjà quitter son poste. Extrait :
“Entre ce que nous avions décidé en août, avant la Coupe du monde et ce qui m’a été présenté après, il y a eu une évolution. L’euphorie du Mondial est passée par là, ce qui a débouché sur une multiplication des matchs internationaux, de nouveaux stages, des tournées rallongées. Je le comprends tout à fait, mais cette charge-là de travail ne correspondait plus du tout à ma disponibilité.”
Sébastien Bertrank est actuellement coordinateur de formation au Creps de Montpellier, pour le Ministère des Sports.
Et il ne compte pas quitter son poste. Extrait:
“Pour moi, il était hors de question de me mettre en disponibilité complète du ministère des sports français. C’est mon travail, il me va à ravir et je crois justement qu’il venait nourrir la fonction de sélectionneur du Portugal qui s’ouvrait. Dimanche, j’ai donc demandé à voir le président de la fédération pour lui faire part de ma situation. Il l’a très bien compris, il n’y a pas eu de soucis entre nous. Il fallait le faire dès maintenant.
Les choses sérieuses allaient commencer et il fallait qu’ils aient le temps de se retourner pour trouver un nouveau sélectionneur. C’était le choix de la sagesse, je n’allais pas rester pour un peu d’argent. J’ai toujours cru en l’organisation providentielle, bien plus qu’en l’homme providentiel.”
Le Portugal est actuellement à la recherche d’un nouveau sélectionneur.