Le trois-quarts centre Rémi Lamerat a mis un terme à sa carrière au mois de juin 2023.
Le joueur qui compte 19 sélections avec les Bleus a raccroché les crampons.
Désormais dans le domaine de la viticulture, Rémi Lamerat a indiqué via Actu Rugby que son rêve était de décrocher le Bouclier de Brennus et non pas forcément l’équipe de France. Extrait:
« L’équipe de France je n’en rêvais même pas car ça me paraissait inaccessible et réservé aux autres. En revanche, le Brennus m’obsédait et j’en rêvais vraiment.
Pour le bouclier remporté en 2011 avec Toulouse, je n’ai pas joué les matchs importants. C’est écrit sur le palmarès mais je ne me suis jamais réellement senti champion à ce moment-là. »
Pareil en 2013. Extrait:
« Je faisais partie du roulement mais je n’ai pas joué les phases finales. C’était assez frustrant. Je me disais : j’ai envie de monter là-haut (la tribune présidentielle) et d’y être avec le maillot. »
Il a ensuite évoqué ses années passées à Clermont. Extrait:
“En 2017 à Clermont je faisais partie de l’équipe-type. À ce moment-là, je me suis rendu compte de l’importance de tous les jeunes qui jouent un peu moins mais qui vont gagner dans des endroits compliqués. Ils permettent justement aux sélectionnés de faire les matchs en équipe de France et de revenir avec une bonne position pour le club. Ce jour-là, je me suis dit : tu es c** c’est la victoire d’un groupe.
Je me suis dit que j’avais fait partie de ces aventures victorieuses. J’avais vécu dix mois avec 40 mecs et on avait été champions ensemble. C’est ça la force d’un groupe.”
Concernant l’équipe de France, il refuse de parler d’injustice concernant sa non-sélection pour la Coupe du monde de 2015. Extrait:
“Il n’y a pas d’injustice sur la sélection. En 2015, je fais une grosse préparation en équipe de France. Mais je savais que je faisais partie de ceux qui sauteraient sauf en cas de blessure. J’étais triste de quitter le groupe pour le côté collectif. En revanche, il n’y avait pas de sentiment de déception de ne pas jouer la Coupe du monde… même si j’aurais aimé la faire.
La Coupe du monde n’a jamais été un objectif. Je ne me suis jamais levé le matin en me disant : dans quatre ans, il faut que j’y sois.”