Le LOU Rugby se retrouve dans le dur.
Ce samedi, les Lyonnais se sont inclinés sur la pelouse d’Oyonnax à l’occasion de la septième journée du Top 14.
Il s’agit de la troisième défaite consécutive pour les Lyonnais.
Interrogé à l’issue de la rencontre, le manager du LOU, Fabien Gengenbacher a fait un point sur la situation.
Il analyse les carences de son équipe. Extrait:
« On a montré de nouveau une facette d’équipe à réaction. Il n’y a rien à retenir de la première période et on va travailler sur la deuxième où on termine à 17-8, 17-3 si on oublie le dernier essai anecdotique, ce qui prouve qu’on a les moyens et la qualité pour faire beaucoup mieux. Mais quand il y a 30 points de retard à la mi-temps, c’est dur d’espérer revenir dans un match de haut niveau.
On doit arriver à expliquer pourquoi on met quarante minutes à entrer dans le match sachant qu’on avait identifié ce qu’ils allaient nous proposer, beaucoup de défi physique, de la lutte aérienne sur lesquels on n’a pas su répondre en première mi-temps. Je prends la responsabilité de la défaite et de l’approche du match mais c’est clair qu’on a manqué quelque chose. L’inconstance, le fait d’être à réaction, c’est le cas depuis le début de saison, un mal chronique qu’il faut traiter rapidement.
Cette défaite met de la pression avant Bayonne. Mais on doit pouvoir avancer avec cette pression qu’on s’est mise. L’enjeu sur le prochain match est important. J’avais demandé à la mi-temps qu’on réagisse, on a réagi. Mais j’aimerais qu’on agisse ».
Le deuxième ligne Félix Lambey l’affirme : la pression est inévitable suite à ces trois défaites consécutives. Extrait:
« On fait une très mauvaise première mi-temps, une deuxième un peu meilleure mais quand on a trente points de retard, même si on réagit, c’est plié. On a reculé sur les impacts et quand tu recules tu prends des points, quand tu ne prends pas la ligne d’avantage, tu ne peux pas y arriver. On s’attend toujours à ce défi physique, encore plus ici.
On prend du retard par rapport aux autres de devant. On joue le haut du tableau, on a fini 3e la saison dernière et on vise le Top 6 donc oui on se met la pression, peut-être trop. Mais la pression est inévitable quand tu perds des points à domicile. On a connu des périodes comme ça et on a su se relever ».