L’ouvreur du Castres Olympique, Pierre Popelin s’est exprimé via Midi Olympique juste avant le match remporté contre Toulouse, ce dimanche soir.
Ce-dernier évoquait dans un premier temps le bon début de saison effectué par son équipe. Extrait:
Le début de saison est positif, c’est clair. Pourvu que ça continue ! Personnellement, je me suis bien intégré au club et à mes coéquipiers. Tout a été facile en arrivant dans le Tarn. C’est plus simple dans les relations, c’est plus simple dans le rugby, c’est plus simple dans la vie de tous les jours. C’est ce que j’ai ressenti en arrivant ici.
Nous nous sommes fixés des objectifs en interne lors des stages de début de saison. Il faut être conscient que tous les clubs du Top 14 espèrent se qualifier et être champions, sinon autant ne pas partir sur la ligne de départ. On a des ambitions, et cela passera par énormément de boulot. Castres n’est pas l’un des clubs les plus médiatisés, nous n’aurons pas la lumière sur nous tout au long de la saison, donc en ce moment nous la prenons et on verra où ça nous amène au fur et à mesure. Mais j’espère que le club se qualifiera pour les phases finales.
Il s’est ensuite confié sur le derby qui approchait contre Toulouse. Extrait:
On me parle beaucoup de ce match. Dès lundi, j’ai senti que c’était une semaine différente. Ce n’est peut-être pas le match le plus important de l’année, mais il a une saveur très particulière. Ce qui s’est passé avant, c’est bien, mais être performant dans le derby, ça sera dix fois mieux.
Castres est un peu le petit poucet sans nous dénigrer. Nous n’avons pas les têtes d’affiche et les internationaux de Toulouse. Mais nous avons une force collective ici très importante et l’envie de démontrer qu’elle peut faire déjouer toutes les équipes du Top 14, à commencer par les Toulousains ce week-end.
Il explique ensuite son départ de La Rochelle pour Castres. Extrait:
Je suis parti pour essayer d’avoir un rôle de numéro un et énormément de temps de jeu. Plus qu’à La Rochelle, surtout l’année dernière. Après, qui dit plus de temps de jeu, dit plus de responsabilités. C’est une concession que j’ai faite en partant. J’aurais pu rester à La Rochelle et faire des bouts de matchs de cinq ou dix minutes tous les week-ends. En signant à Castres, je me suis mis en danger et j’en suis très content.
Ma première année à La Rochelle, j’avais enchaîné à l’ouverture mais Brice (Dulin) partait en sélection donc je basculais à l’arrière. J’étais un peu le deuxième choix à ces deux postes et dès qu’il y avait un souci, c’est moi qui faisais la bascule. Ça ne m’a peut-être pas trop permis d’avoir des repères sur le poste de 10. Cela étant dit, je joue là où me dit de jouer. Je pense plutôt que c’est le fait d’avoir plus de temps de jeu.
En jouant plus, il y a davantage de situations pour se mettre en valeur. Quand je fais une connerie, je peux sourire car je sais que je vais avoir l’occasion de me rattraper. C’est plus difficile en jouant des bouts de rencontres car tu sais qu’en ratant une action, tu n’auras peut-être plus la chance de la corriger. Mais je le dis en toute honnêteté, j’ai pris mon pied lors de mes deux aventures précédentes sur l’Atlantique.
Il garde cependant que de bons souvenirs de son expérience vécue avec le Stade Rochelais. Extrait:
Oui, j’en garde deux années incroyables. Je ne suis pas parti en étant heureux de quitter La Rochelle. Ça a même été assez compliqué. Je me suis mis au défi de partir dans un endroit que je ne connaissais pas, que cela soit pour moi ou ma compagne qui est rochelaise. Je ne connaissais personnellement aucun joueur. Repartir de zéro, dans une nouvelle région loin de la famille et des amis, ce n’est jamais facile. Mais quand on ose, on voit que ça peut marcher.