Le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié s’est confié ce vendredi.
Ce-dernier a notamment été questionné sur l’arrivée d’Emmanuel Meafou en équipe de France, lui qui vient d’obtenir son passeport Français et qui va enfin pouvoir défendre les couleurs du XV de France.
Selon lui, c’est l’un des meilleurs deuxième ligne de France.
Il a forcément hâte de pouvoir le faire jouer avec les Bleus. Extrait:
C’est un joueur essentiel à Toulouse, qui a un potentiel reconnu, en Top 14 et en Coupe d’Europe. L’équipe de France, c’est le niveau au-dessus et il faut voir s’il a la capacité de basculer sur le niveau international. Il est parmi les meilleurs deuxième ligne à droite aujourd’hui. Il est là, il est présent.
Il se dit aussi satisfait du pilier droit Uini Atonio qui a décidé de poursuivre avec les Bleus, lui qui voulaient un temps mettre un terme à sa carrière internationale. Extrait:
On ne peut pas se pencher encore sur le processus de sélection. Vous avez entendu que Uini était intéressé pour repartir avec nous. Il se sent en forme. Nous, on ne s’est pas réuni encore, on va travailler sur la sélection en décembre. On choisira à ce moment-là. On prendra les meilleurs piliers droits, donc Uini Atonio est candidat.
Il explique ne rien vouloir s’interdire pour la suite de l’aventure. Extrait:
Il ne faut rien s’interdire. On a quatre ans de vécu très fort. Il y a quelques petites modifications, l’arrivée de Laurent (Sempéré), de Patrick (Arlettaz). On a aussi la vision politique, sportive et stratégique de la nouvelle gouvernance (à la FFR). On va construire ensemble, mais en s’appuyant sur notre expérience des quatre dernières années. On peut modifier des organisations en identifiant des marges de manoeuvre possibles.
Pour conclure, Fabien Galthié évoque le deuil du Mondial. Extrait:
Depuis plus d’un mois, on traverse une épreuve car on n’a pas atteint notre objectif. On est encore dans la peine, dans les émotions désagréables qui vont avec la défaite. Je vois les joueurs, j’échange avec eux, ils sont repartis au combat en club et je trouve qu’il y a beaucoup de grandeur dans leur posture, de courage. On sent bien que ce n’est pas passé. On vit encore un travail de cicatrisation et il faut du temps. Pour eux et pour nous. Mais le temps va nous permettre de cicatriser, l’arrivée de nouveaux dans le staff aussi.
Il faut accepter, dépasser puis transcender. Quand arrivera le rebond ? En tout cas, ça va arriver. On ne fera pas semblant. Quand on aura passé ce cap, de toutes nos forces, on va dépasser ce qu’on a déjà fait. Il n’y a aucune raison qu’on ne soit pas encore plus fort, qu’on ne soit pas sublimé par ce qu’on a vécu. Après la reconstruction vient le temps de la colère puis de l’ambition. Et on ne va pas limiter notre ambition. On a déjà ce match contre l’Irlande, le 2 février, qui est là. On a besoin de ce Tournoi des Six Nations pour repartir de l’avant.