Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié a expliqué comment il a choisi ses nouveaux adjoints, au sein de son staff.
Il a dans un premier temps expliqué sa décision de recruter Patrick Arlettaz pour remplacer Laurent Labit. Extrait:
Patrick fait partie de ces entraîneurs qui sont attirés par l’attaque. Quand j’allais le voir à Perpignan, je lui disais souvent : “Patrick, tu ne me parles que de l’attaque… Et la défense ?” (rires) Il est obsédé par l’attaque. Maintenant, il va devoir faire bon ménage avec Shaun Edwards…
Je l’ai prévenu que ce serait 50/50 ! Je sentais chez lui une grande appétence. Et ce que j’aime dans son parcours, c’est qu’il a ferraillé avec des équipes qui ne gagnaient pas les compétitions. Des équipes qui jouaient le maintien, qui descendaient, qui se relevaient, qui remontaient. Ça, ça forge une expérience, un caractère, un homme quoi.
Il évoque ensuite l’arrivée de Laurent Sempéré pour les avants. Extrait:
Avec Laurent j’étais dans l’observation. C’est facile : je voyais au Stade français un paquet d’avants dominant depuis qu’il l’avait pris en charge. J’ai regardé les performances du pack. Il était disponible après un changement d’organisation au Stade français et j’ai proposé à Laurent cette opportunité.
Enfin, Fabien Galthié parle de l’arrivée de Nicolas Jeanjean pour remplacer Thibault Giroud et le recul que va prendre Raphaël Ibanez. Extrait:
En quatre ans, tout le monde a grandi. Nicolas faisait partie de ceux qui pouvaient monter en compétences, en interne. En six ans, il s’est nourri de Thibault (Giroud), il l’a nourri et il y a eu un vrai transfert de compétences avec la personnalité qui est propre à Nicolas. Je peux aussi parler de Raphaël (Ibanez) qui est toujours le manager général de l’équipe de France mais dont le rôle va évoluer. Il faut le saluer et saluer son travail pendant quatre ans. Il fait partie du staff qui a eu 80 % de victoires.
Le travail a été très bien fait, par Raphaël et par tout le staff. Dans son contrat, ses compétences sont élargies : le travail à World Rugby avec 17 commissions où la France doit être représentée. C’est un travail important. Le travail avec la Ligue, continuer à développer le lien et la relation avec les clubs, ainsi que la formation. Développer l’esprit Bleu, aussi ; l’importer vers les autres équipes de France. Il aura une mission marketing également. Pour résumer, il va avoir des fonctions plus transverses.