Le manager sportif du Stade-Français Paris, Laurent Labit s’est confié via Midi Olympique avant la réception du Stade-Toulousain, programmée dimanche soir à Jean-Bouin.
Ce-dernier a évoqué la préparation de cette rencontre. Extrait:
Quand on reçoit le Stade toulousain, c’est toujours très particulier. Nous avons besoin de retrouver la victoire. Nous restons à Jean-Bouin sur une défaite dans le Derby (9-13) et sur une défaite difficile à Pau (30-6) malgré un contenu intéressant. Malheureusement, nous n’avons pas su être réaliste. Le score est un peu lourd à la sortie. Aujourd’hui, on a envie de se racheter et de montrer notre vrai niveau.
Il a bien évidemment été questionné sur les problèmes extra sportifs qui ont eu lieu le week-end dernier. Extrait:
Ce qu’il s’est passé le week-end dernier, c’est la vie des équipes, des collectifs et surtout des nouveaux projets. Nous avons publié un communiqué pour donner notre position. Il y a un cadre, il faut respecter les règles que nous nous sommes fixées. On règle ça en interne. Ce que je veux aujourd’hui, c’est que l’on se focalise sur le match. J’attends une réaction après notre bon début de saison et ces deux défaites qui viennent de s’enchaîner.
Il précise ne pas avoir eu le sentiment d’avoir été pris pour un imbécile par les joueurs qui n’ont pas respecté les consignes. Extrait:
Non, pas du tout. Pour nous, l’exposition n’est pas bonne mais ce qui nous intéresse c’est que tout le monde se mette au travail. Cela a été compris par tout le monde. On a traité nos histoires en interne. Le groupe a réalisé une très bonne semaine de travail. Je crois que les joueurs sont impatients d’être dimanche soir. Quand on est au Stade Français, on se doit d’avoir des résultats.
Dans la foulée, Laurent Labit explique la baisse de régime que connait son équipe. Extrait:
Notre arrivée a été tardive, il y a eu la coupure en raison du Mondial, et peut-être un excès de confiance après notre victoire à Lyon. Face au Racing et à Pau, on a manqué de réalisme, nous n’avons pas marqué d’essai. Jusque-là, nous avions marqué neuf essais en deux matchs contre Castres et Lyon. Il faut absolument soigner cet aspect-là. On a changé un peu la méthode, quelques principes aussi. On savait que cela pouvait perturber un peu les joueurs. On ne leur en tient pas rigueur. On doit insister sur la force du club depuis des années : la conquête et le jeu d’avants, mais si on veut avoir des ambitions, il faut aussi être dangereux et imprévisible ailleurs qu’autour de nos avants. Ce qui nous intéresse, ce sont les prochains mois, au-delà de la semaine qui vient.
Selon lui, le stage effectué avant le match contre Pau a été bénéfique. Extrait:
Le stage s’est très bien passé, nous avons bien travaillé. On a eu ce qu’on cherchait au niveau des échanges, sur la méthodologie. Cela ne remet rien en question. C’est peut-être un mal pour un bien qui rendra service dans les semaines à venir. Notre message est clair : il faut être au Stade Français pour les bonnes raisons, pour aller gagner des matchs et des titres.
On veut rivaliser avec les meilleurs alors il faut se comporter comme les meilleurs. On a d’ailleurs parlé aux joueurs de l’histoire, des 140 ans du club que nous allons fêter dimanche. Quand on commence à oublier l’histoire, ça devient très dangereux. Ce club a beaucoup gagné par le passé, il doit continuer à le faire. Je me répète, il faut être dans ce club pour les bonnes raisons, avoir l’esprit de compétition. Affronter Toulouse dans ce cadre-là est un formidable challenge pour nous. Il faudra que tout le monde soit à la hauteur de l’événement et de l’héritage de ce club.