Le Biarritz Olympique effectue un début de saison très poussif.
Les Biarrots pointent à la 14ème place de la Pro D2.
Interrogé via Sud-Ouest, le talonneur Bastien Soury a évoqué un sentiment d’urgence.
Il n’a pas fait de langue de bois. Extrait:
“Pour moi, oui il y a urgence. Je l’ai dit lors d’une réunion qu’on a eue cette semaine : avec l’effectif qu’on a, 14e de Pro D2, c’est un sketch. Mais on y est. Il ne faut pas se voiler la face. Il y a deux ans on était en Top 14, l’année dernière à mi-saison, on était 2e. Là, on n’est pas à la mi-saison, on est 14e.
On peut se trouver plein d’excuses. On a repris tard par rapport à plusieurs équipes, jusqu’à un mois après. Le terrain n’est pas bon… Mais au bout d’un moment, il faut arrêter. Quand il faut plaquer un gonz, t’as pas besoin d’un coach pour le faire. C’est toi, en tant qu’homme, et tu ne dois pas te trouer, c’est tout.
Il y a des grosses qualités, mais maintenant, il faut qu’on soit un groupe. 15 individualités sur le terrain, c’est bien, d’avoir un groupe, c’est mieux. On voit des équipes qui, sur le papier, ont des joueurs bien moins compétitifs que chez nous, mais quand ils jouent ensemble, ils jouent les uns pour les autres. C’est peut-être ce qui nous manque aujourd’hui.
C’est bien de parler, mais si tu le fais dans le vent pour ne rien faire derrière, ça ne sert à rien, ça n’a pas valeur vis-à-vis d’un groupe. Je pense qu’il faut qu’il y ait des joueurs capables de remotiver un groupe après un essai, par exemple, pour repartir de l’avant. Mais après, il faut des actes et les actes, c’est à 15. Il faut être capable de se défoncer pour le copain d’à côté. Aujourd’hui, il faut qu’on soit un groupe, plus soudé, je pense. Plus constant.”