Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Anthony Jelonch s’est confié via l‘AFP à l’approche du match de Champions Cup contre les Blues de Cardiff.
Il l’affirme : à Toulouse, tout le monde a de l’amour pour la Champions Cup. Extrait:
C’est vrai que tout le monde ici a cet amour pour la Coupe d’Europe. On sent que tout le monde est motivé pour bien entamer cette compétition, dans notre stade, devant nos supporters. Ça va être un grand moment de décembre. J’espère qu’on fera un beau résultat, avec du spectacle.
Ça s’appelait encore la H Cup quand j’étais jeune. J’allais voir le Stade Toulousain. Je me souviens aussi être allé voir Biarritz à Anoeta (stade de Saint-Sébastien). C’a toujours été une compétition que j’appréciais et c’est super de pouvoir la jouer aujourd’hui. J’ai disputé une demi-finale (avec Toulouse en 2022) et j’aimerais aller plus loin. Jouer une finale de Coupe d’Europe, ce serait un rêve de gosse et la gagner serait encore plus grand.
Selon lui, le grand favori est bien évidemment le Stade Rochelais qui reste sur deux titres Européens. Extrait:
La Rochelle, c’est trois finales en trois ans et deux titres (2022 et 2023). Je crois qu’ils n’ont perdu qu’un match de Coupe d’Europe sur les trois dernières années: la finale contre Toulouse à Twickenham (2021). C’est un des grands favoris avec le Leinster, qui a aussi cet amour pour la Coupe d’Europe. Ils voudront bien figurer après leurs déconvenues ces deux dernières années contre La Rochelle. Nous, on a perdu deux fois de suite contre le Leinster (en demi-finale) et on l’a un peu en travers. On va tout faire pour conjurer le sort.
Questionné sur la difficulté des internationaux Français a retrouver leur niveau de jeu, Anthony Jelonch affirme ne pas vouloir se cacher derrière des excuses. Extrait:
Il ne faut pas se cacher derrière ça. On est professionnels et on a tous envie de bien faire. Que ce soit en Top 14 ou en Coupe d’Europe, on a des super matches à jouer, des matches de très haut niveau et c’est ce qu’on veut. Il faut un peu de patience. On n’a repris que depuis trois matches, pas trois mois. Même si tout le monde a envie qu’on soit tout de suite au très haut niveau, on est humains. Et je trouve qu’on est quand même bien, que c’est juste des petits détails. Je ne suis pas du tout inquiet.
Pour conclure, Anthony Jelonch a parlé de son genou. Extrait:
Je suis maintenant à presque neuf mois de l’opération, dans les délais normaux. Je sens que je retrouve progressivement plus de gaz, plus d’anticipation sur le terrain. Je me sens encore mieux qu’avant ma blessure, donc c’est de bon augure pour la suite.