Pierre Lahore, le directeur général de la Section Paloise s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué l’arrivée du deuxième ligne international Néo-Zélandais Sam Whitelock dans le Béarn.
Pierre Lahore l’affirme haut et fort : Pau n’a pas recruté Luke Whitelock dans le seul but d’attirer ensuite son frère Sam Whitelock.
Cependant, il concède que la présence de son frère dans l’effectif Palois a énormément facilité les échanges.
Il ne le cache pas : sans la présence de Luke Whitelock à Pau, le recrutement de Sam n’aurait pas pu se faire. Extrait:
“Luke, c’est certain, n’a été recruté que pour lui-même, en tant que Luke. Il n’a pas été question de le recruter en pensant à Sam. Mais ce dernier se souvient des premières fois où le nom de Samuel Whitelock a été entendu dans les couloirs palois : “Quand le nom de Sam est revenu dans les discussions que nous pouvions avoir avec des agents, sur les besoins que nous avions exprimés, nous avons évidemment effleuré le sujet avec Luke avant d’enclencher la marche avant.
Non pas pour lui dire qu’il fallait faire l’intermédiaire mais pour lui demander ce qu’il en pensait, et comment il voyait les choses. Nous n’avons pas demandé à Luke de négocier pour nous ! Je sais simplement que lors de l’un de mes tout premiers jours au club, au cours d’un entretien, Bernard Pontneau mettait déjà des graines à Luke sur ça. Sans lui, le recrutement de Sam aurait quand même été possible mais c’est certain que ça a amené un petit plus, que cela a compté dans son choix.”
D’ailleurs, Sam Whitelock confirme que la présence de son frère a vraiment énormément joué dans sa décision de rejoindre Pau. Extrait:
“Ça fait plusieurs années que Luke me met des phrases pour tenter de me faire venir. Nos femmes s’entendent très bien, tout comme nos enfants. Je crois que les dirigeants peuvent acheter une chocolatine à mon frère, car c’est aussi lui qui m’a recruté.”
Il détaille sa grande complicité avec son frère. Extrait:
“Les personnes ici commencent à se rendre compte de ce que nous sommes, à force de nous voir ensemble en permanence. Nous sommes très complices. Pour moi, venir à Pau fut une décision vraiment facile. J’ai téléphoné à Luke pour lui demander si c’était un endroit où je pouvais être à l’aise et si c’était une ville où je pouvais venir avec ma famille. La décision a été prise comme cela.
Comme Luke est mon petit frère, il y a quelques discussions au sein de la famille, confie Sam. Il est aussi mon capitaine et ils se demandent si je vais l’écouter, quand il me donnera un ordre… Ce qui est sûr, c’est qu’il est plus facile de jouer avec son frère que contre lui. J’ai déjà joué contre lui et il aurait dû écoper de quelques cartons jaunes…”
Jack Maddocks savoure que la fratrie Whitelock se retrouve à Pau. Extrait:
“C’est incroyable qu’ils puissent jouer ensemble. Dans ma famille aussi nous sommes quatre garçons, mais je suis très jaloux d’eux. C’est quelque chose dont ils vont se rappeler toute leur vie.”
Le manager Palois Sébastien Piqueronies conclut. Extrait:
“Pour découvrir Sam depuis quelque temps, je suis certain d’une chose : il symbolise totalement notre projet de par l’humilité qu’il diffuse ou tout simplement la personne qu’il est par ses racines, sa famille, son éducation… Il symbolise aussi notre ambition de par la carrière qu’il a méritée. En tout cas, Sam arrive en étant le grand frère de l’actuel capitaine de la Section paloise. À lui de lui faire la compétition.”