Le manager du Racing 92, Stuart Lancaster s’est confié via L’équipe avant le match de la première journée de Champions Cup perdu contre les Harlequins, ce dimanche à l’Arena.
Ce-dernier expliquait notamment que l’objectif prioritaire du club Francilien cette saison était de remporter cette Champions Cup.
Selon lui, l’étoile Européenne manque énormément au maillot du Racing 92. Extrait:
« Les gens parlent du Racing comme d’un géant mais il manque quelque chose. Je sais à quel point la quête de cette étoile sur le maillot est importante. C’est très fort ici, je le sens. Donc oui, c’est une semaine excitante mais je veux que toutes les semaines soient excitantes. J’ai des attentes élevées chaque week-end, je veux qu’on ait l’ambition de gagner chaque match. »
Mais pour lui, ce match contre les Harlequins ne représentait pas forcément un test sous haute pression. Extrait:
« Ce n’est pas comme ça que je conçois mon job. Bien sûr qu’en Coupe d’Europe, la marge d’erreur n’existe pas, chaque match est classé à hauts risques pour la qualification mais on veut que ce groupe soit exigeant vis-à-vis de lui chaque week-end. Dans l’attitude, quand on va à Clermont à huit jours de recevoir les Harlequins, ou quand on recevra Oyonnax, une semaine après être allés en Ulster, c’est tout aussi important. »
De son côté, le talonneur Camille Chat avoue avoir été interpellé par la manière de faire de son nouvel entraineur.
Et pour cause, le technicien Anglais a décidé de faire participer les 42 joueurs de son groupe à l’intégralité de la saison.
Autrement dit, le groupe Francilien tourne souvent et certains joueurs auteurs de très bonnes prestations peuvent soudainement se retrouver hors groupe, dans le but de faire un turnover et pour que chacun puisse avoir sa chance.
Camille Chat s’est confié. Extrait:
« Au début, c’est vrai que ça peut surprendre. Un gars qui a été super bon peut ne pas jouer les deux week-ends suivants (c’est arrivé pour Francis Saili, après son excellente prestation contre Lyon). Quand t’es bien, quand le moteur est chaud, tu n’as pas envie de sortir de l’équipe. Mais le coach nous l’a expliqué et c’est devenu super stimulant pour le groupe. Tu as des objectifs, des missions et quand tu es dans l’équipe, tu as la dalle. L’idée, c’est de créer une mentalité de groupe. Qu’on ne lâche pas un match. »
Le troisième ligne Wenceslas Lauret apprécie ce fonctionnement. Extrait:
« On a un effectif large, autant impliquer tout le monde. Les ego, il faut les laisser de côté. L’avantage de ces rotations, c’est que chaque fois tu joues, tu es frais, agressif. »
Cette fois-ci, cette méthode n’a pas fonctionné contre les Harlequins.
En Ulster samedi prochain, il ne faudrait pas s’étonner si le quinze de départ est ravalé du sol au plafond.