L’international Anglais du Racing 92, Henry Arundell s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe.
Ce-dernier a indiqué préférer évoluer au poste d’arrière, lui qui est également capable de jouer à l’aile. Extrait:
Arrière, c’est ce que je préfère. On a tout l’espace devant soi. Mais ce que j’aime au Racing, c’est qu’il y a une grande liberté donnée à toute la ligne arrière. Stuart m’a dit aussi qu’il voudrait m’essayer en 13.
Dans la foulée, il est revenu sur sa non éligibilité au XV de la Rose pour le prochain Tournoi des Six-Nations.
Il fait un point sur la situation, lui qui avait obtenu une dérogation pour jouer avec l’Angleterre malgré son départ vers la France, en raison de la faillite du club des London Irish. Extrait:
La dérogation devait être valable six mois, et puis non. Il y a beaucoup de politique là-dedans. Que dire ? J’ai été frustré par la façon dont cela a été traité. D’autres joueurs ont obtenu une dérogation pour une saison complète ; moi pas. J’ai subi les problèmes financiers de mon club, j’avais prévu de signer trois ans de plus aux London Irish, pas de venir au Racing. Je suis reconnaissant au Racing d’avoir été une lueur d’espoir dans un moment très sombre. Mais si je reste ici ce n’est en aucun cas une réaction de dépit liée à une dérogation ou à une politique.
La Premiership a perdu trois clubs (Wasps, Worcester, London Irish), la Premier League zéro. Je comprends pourquoi la RFU veut tout faire pour garder les joueurs de l’équipe nationale au pays mais il faut maintenant que les structures de nos clubs soient plus solides. Après, je me pose une question : est-ce que si les frontières s’ouvraient, les joueurs du quinze d’Angleterre partiraient en masse ? Je n’en suis pas sûr.