Le talonneur de Clermont, Yohan Beheregaray s’est confié via La République des Pyrénées.
Blessé au mois de février dernier, le joueur Auvergnat a pu reprendre le rugby au début du mois de décembre.
Il se dit heureux de pouvoir rejouer. Extrait:
J’étais heureux de retrouver le terrain après dix mois sans jouer, même s’il y a eu des périodes où je me suis réentraîné la saison dernière. Mais j’ai rechuté deux fois alors que je devais reprendre au mois de mai.
J’avais une pubalgie mais j’ai tiré dessus parce qu’on était juste au poste donc je n’ai pas dit que j’avais mal. J’ai joué mes 34 dernières minutes contre Castres (le 4 février) en sachant que je me faisais opérer derrière. À mon retour, j’avais des douleurs au tendon d’Achille. Mais je voulais absolument disputer un dernier match avec mon pote Arthur (Iturria) donc je me suis tu. Le mollet a lâché, puis le tendon du biceps sur un mouvement anodin et encore le mollet…
Il l’affirme : cette blessure l’a coupé dans son élan. Extrait:
C’est complètement ça ! Lors de la première partie de saison, je n’ai raté que deux matchs. On n’était que deux au talon car Étienne Fourcade s’était fait mal et Jono Gibbes aimait bien ce que je faisais sur le terrain. J’ai un leadership assez naturel mais mon jeu est resté le même : je m’y file et je me sacrifie pour l’équipe. La blessure m’a complètement coupé l’herbe sous le pied, d’autant que Christophe Urios venait de remplacer Jono. Il ne m’a vu que 34 minutes avec une pubalgie contre le CO…
Dans la foulée, il est revenu sur le départ de Jono Gibbes. Il précise que les joueurs ne souhaitaient pas le licenciement de Jono Gibbes. Extrait:
La saison dernière, on était un groupe d’une dizaine de leaders. On a dit aux dirigeants que la solution n’était pas de le virer, que c’était aux joueurs d’en faire plus. Ils ont pris leur responsabilité, je n’ai pas à contester leur décision. Ensuite, Christophe est arrivé mais j’étais plus souvent à la salle avec les préparateurs physiques pour revenir que dans le groupe. Ça m’a embêté mais fatalement, quand tu es à l’infirmerie, tu te sens moins concerné par le projet.
Non conservé par Clermont en fin de saison, le talonneur espère jouer le plus possible avant de quitter le club. Extrait:
J’ai envie de jouer le plus possible et d’être bon, pour rendre à ce club tout ce que je peux. J’ai appris que je ne serais pas conservé à l’ASM en novembre. Jusqu’en juin, je défendrai ce maillot que j’aime comme depuis dix ans. C’est dur de se projeter ailleurs. Il me faut un projet qui me corresponde et me plaise à 100 %. Mais je continuerai à suivre Clermont avec attention.
Ça fait bizarre. Paul Jedrasiak aussi s’en va, c’est le rugby pro… Les autres (Lopez et Iturria, NDLR), ils sont partis pour des raisons familiales. À terme, moi aussi je rentrerai au pays. Mais je ne sais pas si ça sera dans 6 mois, 3 ans ou 5.
Pour conclure, Yohan Beheregaray avoue être chagriné de voir Clermont rencontrer des difficultés en Top 14 depuis plusieurs saisons. Extrait:
Ça me chagrine de voir l’ASM à cette place. J’ai envie de partir en la laissant le plus haut possible, donner une bonne image. On ne lâche pas mais les autres ont progressé aussi.
On est sur courant alternatif. On peut faire de très bonnes choses puis n’importe quoi d’un match à l’autre. Ça nous arrive aussi dans la même rencontre, où on a un passage à vide de 20-25 minutes qui nous coûte autant de points. À Toulouse par exemple, on est bien en première période et on prend l’eau en deuxième (31-10 au final, NDLR). À Montpellier, on a fait une grosse prestation pour gagner (17-20) et dans la foulée, Toulon nous bat chez nous (27-30). On a réussi à s’affirmer mais pas à confirmer.
Vous nous faites VRAIMENT CHIER
Putains mais sérieux allez jusqu’au bout
Même pas capable de gagner un match
J ai même plus envie d aller vous voir
Moi qui fait 6h de route pour l asm
Jsuis dégoûtée