Le pilier droit international Français Uini Atonio sera titulaire contre le Stade-Toulousain, samedi soir à l’occasion de la 11ème journée du Top 14.
Interrogé en conférence de presse, le pilier a expliqué que les Maritimes étaient déterminés à s’imposer contre Toulouse. Extrait:
Je pense comme tout le monde, oui. Tout le monde a eu trois jours pour bien récupérer avec la famille, passer des bonnes fêtes. On a repris l’entraînement mercredi avec, tous, la même envie : celle d’aller gagner ce week-end contre Toulouse.
Le groupe Rochelais est lassé de perdre ses matches. Extrait:
Douter, je ne pense pas. D’être déçus de perdre à chaque fois, peut-être. Avec la qualité qu’on a ici, la qualité des entraînements et les énergies positives de chacun, il n’y a pas trop de doute.
On avait annoncé que le mois de décembre serait très dur. Mais, vu les résultats, je pense que janvier sera encore plus dur. Après la réception de Toulouse, on part à Pau. Ensuite, il y a les deux matchs de Coupe d’Europe. C’est le mois qui va déterminer notre saison.
Malgré le début de saison raté de son équipe, il se veut optimiste pour la suite. Extrait:
Je ne regarde pas les choses comme ça. Je sais qu’on n’est pas très bien placés sur les deux tableaux. Mais il n’y a pas d’inquiétude. Tout le monde arrive le matin avec une énergie positive, même si on sait que nos performances ne sont pas abouties. A chaque fois, on fait 60 minutes. Ou 40 et 40.
Je ne le vis pas mal. Tous les matins, je suis content de venir à l’entraînement. Même si les résultats ne sont pas là. Mais c’est à nous, le groupe de leaders, d’amener cette ambiance, ce côté positif pour que l’équipe arrive à gagner des matchs.
Moi, je suis toujours positif. Si tu arrives le matin en faisant la gueule, ça ne va pas changer grand chose. Il faut arriver le matin avec un grand sourire même si on a perdu le match. Il faut laisser tout ça sur le côté et attaquer ce mois qui arrive à fond.
Il l’affirme : les internationaux ne sont pas exemplaires depuis leur retour de la Coupe du monde. Extrait:
Le Stade rochelais a ses standards. C’est dur de garder ses standards pendant tant de temps. On sait qu’on n’est pas dans nos standards. C’est à nous, les leaders, de pousser tout le monde. Ceux qui sont rentrés de la Coupe du monde étaient un peu mâchés – j’en fait partie – mais pour voir une dynamique de groupe, ça commence avec nous, les leaders, devant. Il faut que l’on montre l’exemple. Pour le moment, on n’est pas trop exemplaires. Si le groupe vit bien en dehors, il faut que ça se retranscrive sur le terrain.
C’est proche et, en même temps, c’est loin, j’ai l’impression. On commence à reprendre notre jeu. Mais pas sur 80 minutes. Si l’on parvient à faire au moins 70-75 minutes à notre niveau, il n’y a pas une équipe qui peut nous tenir. Mais ça commence avec nos bases. On a une équipe assez dense, on aime bien marcher sur les autres pour montrer notre puissance. Mais, toutes les équipes progressent et voient notre jeu. Les mecs se préparent bien pour venir jouer à La Rochelle ou nous recevoir comme il faut.
Le Stade Rochelais s’apprête à retrouver Toulouse, le remake de la dernière finale de Top 14 perdue par les Maritimes. Extrait:
Cette finale était assez dure à avaler… Mais c’est une nouvelle équipe et une nouvelle saison. A nous de créer des nouveaux souvenirs, de marquer notre territoire. Si La Rochelle est toujours 9e du Top 14 en fin d’année, ça va être dur de remonter l’année prochaine…
Toulouse a ajouté deux, trois joueurs. Nous aussi. Ça ne sert à rien de regarder les images de la saison dernière. On joue avec à peu près le même style mais Toulouse commence à monter en puissance en ce moment. A nous de tout faire pour attaquer ce match comme il faut.
Chaque équipe a son moment, ce n’était pas encore notre moment contre les Stormers. Est-ce que c’est cette semaine ? Peut-être ! Je pense que les mecs sont prêts.
Pour conclure, Uini Atonio indique avoir regardé le reportage mis en ligne par le Stade Rochelais sur le sacre Européen de son équipe, remporté la saison dernière. Extrait:
Moi, j’ai regardé direct quand c’était sorti. On n’a pas encore regardé tous ensemble mais cela peut être intéressant et cool de le faire, avec toutes les familles.
Je ne veux pas dire que je vais pleurer parce que tout le monde va rigoler mais c’est vrai qu’il y a des moments où ça te fait ce petit truc dans le ventre. Franchement, c’est énorme. Si on peut faire un troisième documentaire pour avoir un « back to back to back » ça peut être pas mal (rires).