Ce vendredi soir, le deuxième ligne international Néo-Zélandais Sam Whitelock a disputé son premier match de Top 14 avec la Section Paloise.
Et le All-Black a connu une défaite pour sa première avec le club Béarnais, sur la pelouse de l’US Oyonnax.
Sam Whitelock a été contraint de décaler ses débuts avec Pau en raison d’une commotion cérébrale.
Ce vendredi soir, il n’était pas certain de jouer en raison d’une gastro-entérite.
Finalement, il était bien titulaire et a pu jouer son premier match de Top 14.
Le manager Palois Sébastien Piqueronies s’est confié sur le sujet via L’équipe. Extrait:
« Il a été très contrarié de tous ces contretemps car il lui tarde de jouer. Le pauvre a accumulé les aléas, ces deux petits pépins physiques mais aussi le fait d’avoir des semaines raccourcies. On avait très bien travaillé la première dizaine de jours quand il est arrivé. On avait bien préparé, bien anticipé. »
Il indique comment le staff l’a aidé à préparer ses débuts en Top 14. Extrait:
“Il y avait trois objectifs : entretenir l’état de forme de ceux qui avaient beaucoup joué, mettre Sam dans l’état d’esprit Section et gagner du temps sur les annonces-codifications. Il ne s’agissait évidemment pas de lui apprendre à jouer au rugby mais qu’il connaisse les codifs, les repères oraux pour que ça aille vite sur le terrain. On a fait une première journée sur le projet offensif, une deuxième sur le défensif et sorties de camp, une troisième quand on se rapproche de la ligne d’essai, etc. Les gars étaient dans l’aspiration, avec pas mal d’Anglo-Saxons qui lui ont expliqué un tas de choses pour faciliter le rapprochement. C’était super détendu et tout le monde a vite saisi qu’il était là pour apporter, pas pour se servir.”
Il explique à quel point Sam Whitelock s’est montré sérieux depuis son arrivée. Extrait:
« Il est comme un coq en pâte, dit Piqueronies. Il a accéléré les cours de français. Il travaille avec la prof et Thomas Choveau, l’entraîneur de la touche. Je suis impressionné par son côté très pro. Il se renseigne, il demande, il est très exigeant. Sans doute faut-il des prédispositions physiques et culturelles pour le rugby mais, pour durer comme il le fait, ça demande un énorme travail, un énorme investissement. »
Le technicien Palois Antoine Nicoud n’a pas manqué d’exprimer son admiration pour le deuxième ligne. Extrait:
« Jouer pour les All Blacks, c’est quelque chose, mais jouer 153 fois pour les Blacks ! Tu as d’autant plus de mal à l’imaginer qu’il est là devant toi tous les jours. Tu le vois se tirer la bourre avec Hugo Auradou sur les courses. Tu vois un monsieur comme l’est son frère, modeste. Quelqu’un qui ne se met pas en avant mais qui prend beaucoup de place juste par sa présence et sa personnalité. »