Ce samedi, Morgan Parra va affronter son ancien club de Clermont pour la première fois dans la peau d’un entraineur.
L’actuel entraineur adjoint du Stade-Français Paris s’est confié via La Montagne.
Il explique que l’adrénaline du terrain lui manque. Extrait:
« Ce qui me manque le plus aujourd’hui, c’est l’adrénaline que le joueur ressent avant un match. Ça, et la maîtrise du scénario, la conduite du jeu, la compétition quoi. Quand tu es coach, tu es plus maître du temps et des choses dans la semaine. Avant une rencontre, je peux avoir un peu de stress, mais ce n’est pas la même chose, il y a un petit manque.
Joueur, tu es beaucoup plus centré sur toi, tu viens au stade, tu t’entraînes et tu rentres chez toi. Là, tu es sans cesse dans la réflexion. Je cogite sans arrêt, c’est un boulot beaucoup plus chronophage que celui de joueur.
C’est sûr que les préparations physiques et les contacts ne me manquent pas. J’ai moins mal partout et je sens mon corps soulagé. »
Dans la foulée, Morgan Parra indique ne pas avoir coupé avec le sport.
En effet, il a pris une licence de football. Extrait:
« J’ai pris une licence à la FFF et je joue en corpo quasiment tous les lundis soir. Et je fais un peu de padel aussi. Tout ça me permet de transpirer, de faire du sport. Il m’arrive même de jouer un peu au rugby, tranquille, avec les joueurs qui sont hors groupe. Mais surtout, ma nouvelle vie me permet d’avoir une vie de famille et de m’évader de temps en temps. »
Il précise apprendre tous les jours dans ce rôle d’entraîneur. Extrait:
« Je travaille, je découvre, pour l’instant j’apprends aux côtés de gars qui ont beaucoup d’expérience. Ce que j’aime dans ce boulot, c’est le partage, la transmission et aussi la construction. Celle de la semaine, comment organiser le truc pour que le joueur arrive au match avec toutes les billes en mains, créer aussi des lancements, ça me plaît ! »
Il explique le genre de coach qu’il est. Extrait:
« Je n’ai pas changé. C’est dans ma nature de dire les choses. C’est même la base pour moi d’être réglo avec les joueurs. Après, il y a la manière et le timing pour le dire. »
Samedi, il s’apprête à retrouver Clermont, son ancien club. Pour lui, c’est un véritable plaisir. Extrait:
« C’est toujours un plaisir. J’ai eu mal pour eux à la fin de leur match contre Bordeaux, vraiment. Bien sûr que je regarde et suis toujours ce club. Comme au Stade Français, je sais qu’à Clermont ça bosse beaucoup. Seulement, dans tous les clubs, la seule vérité, c’est celle des résultats. On est tous tenus à avoir de bons résultats. Cette saison est en plus particulière, on sait tous que des clubs comme Toulouse et La Rochelle ont été impactés par la Coupe du monde et qu’ils vont remonter peu à peu. »