Ce samedi, la Section Paloise s’est inclinée à domicile contre le Stade Rochelais, à l’occasion de la 12ème journée du Top 14 (29-20).
Le manager Palois a forcément exprimé sa grande déception à l’issue du match.
Il espère que son équipe sera rapidement capable de rebondir. Extrait:
« C’était un bras de fer équilibré, intense, mais qu’on a perdu. On a été dominés dans les rucks. La Rochelle a été meilleure, plus discipliné, plus clinique. On a eu les munitions pour marquer, on s’est souvent rapprochés de la ligne, mais on a été incapable de transformer nos temps forts. J’ai vu une Section qui a mis de l’énergie pour se rapprocher de la ligne, mais elle a manqué de précision. Sur les moments clés, ce match a été très déséquilibré, sur deux incursions très économes en énergie, ils claquent 7 points à chaque fois.
On savait que c’était une équipe lourde, sérieuse au contact, qui nous a fait du mal sur le jeu au sol. On s’y était préparé. Je ne vous apprend rien en vous disant qu’aujourd’hui, on n’est pas La Rochelle en termes de maturité. Notre jeu au pied n’a pas été assez qualitatif non plus. J’espère qu’on sera capables de progresser, de mieux manipuler le champ profond. »
L’ailier Palois Samuel Ezeala a indique que tout le groupe est extrêmement déçu de cette défaite. Extrait:
« On est très déçus. On n’a pas trop les mots. En termes de densité physique, avec Clermont, c’était ce qu’on a connu de plus dur. Il fallait mieux gérer le momentum en se montrant plus réalistes. C’est vrai qu’on a connu quelques mauvais résultats à l’extérieur récemment, mais je ne pense pas qu’on soit sur une pente descendante. Les Rochelais ont été très réalistes, et nous avons été pénalisés dans des endroits clés. On connaissait la qualité de Reus au pied…
Nos petites erreurs en attaque nous coûtent peut-être la victoire. Ce manque de réalisme ? Il y a une grosse adrénaline près des lignes, de l’excitation, de la précipitation, cela génère du déchet. Quand tu veux trop en faire tu fais des fautes. Mais dans le rugby, tu as l’occasion de te rattraper chaque semaine. C’est ça le Top 14. »