Benoit Paillaugue était lié avec le Rugby Club Toulonnais jusqu’au mois de juin 2024.
Mais l’été dernier, ce-dernier a finalement décidé de quitter prématurément le club Varois afin de retourner à Montpellier en tant que joker médical.
Interrogé via Var-matin, l’ancien Toulonnais explique avoir pris sa retraite sportive et être entré dans le staff technique du MHR. Extrait:
Je suis un jeune retraité (rires)! Je m’occupe des espoirs de Montpellier. Tout ce qui concerne l’animation offensive et les trois quarts. J’ai aussi pris ce qu’on appelle la technique individuelle chez les jeunes du centre de formation. En même temps, je suis justement en train de me former, sur le DE du Creps de Montpellier, avec notamment Jérémy Sinzelle.
Je suis épanoui dans ce que je fais. Ce n’est que le début mais je suis plutôt content. Je n’ai pas eu trop de mal à faire la transition puisque ça s’est vraiment enchaîné. Le lendemain où j’ai terminé ma carrière, j’ai basculé sur ce poste. Peut-être que quand j’aurais un peu moins la tête dans le guidon, j’aurais un peu le contrecoup de ne plus jouer… Mais pour l’instant, ça va.
Initialement, Benoit Paillaugue devait intervenir auprès de l’équipe première. Mais le licenciement du staff de Richard Cockerill a changé la donne. Extrait:
C’est compliqué. Si le staff du début de saison était encore en place, je serais certainement intervenu un peu plus sur la première. J’avais eu pas mal d’échanges avec Jean-Baptiste Élissalde. Mais maintenant, la priorité du nouveau staff est de sauver le club. Au final, je pense que pour moi, ce n’est pas plus mal de me concentrer sur les jeunes pour l’instant. C’est un nouveau métier.
Son retour à Montpellier a été malheureusement ratée. En effet, Benoit Paillaugue a enchaîné quatre défaites lors de ses quatre derniers matches avec Montpellier. Extrait:
Mal. Et je le vis encore mal. C’est difficile de se dire qu’on a quitté un club avec lequel tu as été champion de France et que quand tu reviens, tu es dernier. Pour moi, même si je ne suis plus joueur, ça me touche. C’est mon club et j’ai peur. Mon agent me dit: “Maintenant, tu n’es plus sur le terrain, ce n’est plus à toi de gérer ça”. C’est vrai mais j’ai quand même vraiment du mal à m’en détacher.