Samedi, Perpignan s’est imposé à domicile contre l’US Oyonnax à l’occasion de la 12ème journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le manager de l’USAP, Franck Azéma a exprimé sa satisfaction. Extrait:
Ce ne fut pas un match facile à préparer. Nous n’avions que six jours pour ça, avec le 31 décembre au milieu. Ça me fait plaisir de voir les garçons récompensés des efforts demandés, comme ne pas faire d’excès pour le réveillon et se retrouver le 1er janvier au matin. Contre Oyonnax, nous nous sommes montrés constants dans notre entame, même si on n’a pas tout maîtrisé. Nous ne nous sommes pas affolés.
On aurait pu mieux maîtriser le territoire en deuxième mi-temps, c’est sûr. Nous n’avons pas été à l’aise, moins que contre Bayonne dans des conditions similaires. Nos sorties de camp n’ont pas été vraiment réussies, nous n’avons pas assez joué la carte des coups de pied d’occupation dans leur camp. Ceci dit, attention: il ne fallait pas non plus leur redonner des ballons faciles car Oyonnax est capable de bien les remonter sur soixante-dix mètres. En fait, il faut jouer très fin. Cela se joue à un ou deux jeux au pied près…
On a su imposer notre tempo et mettre nos porteurs en situation de s’imposer. Il le fallait car nous jouions face au vent et cela a amoindri les Oyonnaxiens. Ce travail de sape a pesé, même si nous n’avons pas marqué tout de suite. Mais ils ont été mis à la faute, ont été sanctionnés et nous nous sommes détachés.
Si on fait le point sur nos trois derniers matchs, je pense que c’est celui où nous avons mis plus de rigueur et d’implication dans ce secteur avec beaucoup de fierté à défendre la ligne. Et cela ressemble à l’ADN du club. Être provocant en attaque d’accord mais aussi intraitable en défense, et ça, c’est à remettre en question chaque semaine et c’est difficile.
Franck Azéma a ensuite dit le plus grand bien de Jeronimo De la Fuente. Extrait:
Il amène son expérience et sa maîtrise. C’est un leader capable de gérer le jeu et de mettre deux coups de pied en deuxième mi-temps qui ont ramené Oyonnax dans leurs 22 mètres. Il apporte aussi de la sérénité car il est capable de faire des gestes sous pression. Et c’est un métronome qui fait jouer autour de lui. C’est une chance de l’avoir chez nous… et de le garder.
Il explique que cette 12ème place fait du bien puisque l’USAP n’est plus dans la zone rouge. Extrait:
Mentalement, ça fait du bien. Ce qui fait surtout du bien, c’est de voir que les efforts de nos trois derniers matchs ont été validés comptablement. Ce qui est important, c’est de voir que tout le monde est sous pression. Ça se resserre de partout. Peut-être qu’on aura désormais des gros matchs toutes les semaines et que tout le monde est à même d’aller gagner à l’extérieur.
Franck Azéma ne le cache pas : il va faire souffler ses joueurs lors de la Challenge Cup. Extrait:
Oui, certains ont besoin de souffler. D’autres de jouer. Il faut trouver l’équilibre. Il y a des joueurs que vous voyez moins mais qui continuent de travailler fort à l’entraînement. Il est important qu’ils soient impliqués.