Le deuxième ligne de l’Aviron Bayonnais, Thomas Ceyte verra son contrat arriver à son terme au mois de juin prochain.
Ce-dernier ne sera pas conservé par ses dirigeants à l’issue de la saison.
Face au manque d’intérêt des dirigeants Bayonnais pour sa personne, il a décidé de répondre favorablement à une offre venant de Clermont.
Interrogé via France Bleu Pays Basque, le joueur de 32 ans n’a pas manqué de régler ses comptes.
Il l’affirme : signer à Clermont n’était pas prévu pour lui. Extrait:
« Je suis content de signer dans un club comme Clermont mais ce n’est pas ce qui était prévu pour moi. »
Il peste contre les rumeurs qui circulent à son sujet. Extrait:
« Le début de saison n’a pas été une période sympa pour moi. On a dit certaines choses qui m’ont déçu. Déçu et déplu. »
Thomas Ceyte reproche à sa direction d’avoir fait circuler une rumeur comme quoi ses prétentions salariales seraient beaucoup trop élevées. Extrait:
« Ce n’est vraiment pas la vérité. Ces rumeurs m’ont beaucoup déplu mais je vais partir droit dans mes bottes. Je veux finir par la grande porte, avec un maintien ou plus, mais je serai droit du début jusqu’à la fin, pas comme tout le monde.
On m’a fait comprendre dès juillet que je n’étais pas la priorité du club, qu’on allait voir mon cas courant décembre ou en janvier. Je suis resté un peu bête quand on m’a dit ça. Je sortais d’une saison à 25 matches et on me dit que je suis trop vieux ou pas en forme. Ok, pas de problème, au moins on me l’a dit assez tôt dans la saison. On m’a aussi dit que si j’avais d’autres contacts, c’était bien pour moi et tant pis pour l’Aviron. »
Pourtant, en octobre, le manager Grégory Patat indique vouloir le conserver. Extrait:
« Courant octobre, Greg Patat est venu me voir et m’a dit qu’il voulait me resigner. J’étais content. Nickel ! À partir de là, il n’y a jamais eu aucun contact avec l’Aviron. »
Le deuxième ligne a ensuite relancé sa direction, laquelle s’est montrée surprise. Cela l’a grandement agacé. Extrait:
« Il faut arrêter de tous se mentir. C’est plus simple pour vous comme pour moi. Vous ne voulez pas vraiment me dire que vous ne voulez pas me garder, pour l’âge ou je sais pas quoi. C’est comme ça. »
Sollicité par « Sud Ouest » pour donner sa version de l’histoire, le président de l’Aviron Bayonnais Philippe Tayeb n’avait pas encore donné suite, ce mardi.