L’ancien président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est longuement confié via Midi Libre.
Ce-dernier est notamment revenu sur l’échec des Bleus lors de la Coupe du monde.
Selon lui, l’équipe de France aurait dû remporter le trophée. Extrait:
“On aurait dû être champions du monde, c’était une occasion rêvée. Ce qu’il a manqué, c’est un tout, c’est l’environnement. Évidemment qu’on n’achète pas les arbitres à ce niveau, mais il y a une présence politique qui est importante.”
Bernard Laporte rappelle tout le travail qu’il a effectué à la tête de la Fédération et estime que tout a été foutu en l’air avec la défaite en quart de finale. Extrait:
“Tout le monde pensait que la Coupe du monde serait organisée en Afrique du Sud. Au moment du vote, on l’a raflée […] Il faut assumer. La France n’avait jamais été aussi forte. Les stades se sont de nouveau remplis.
Quand j’ai repris la Fédération, on vendait 25 000 places contre l’Écosse. Les stades sont pleins aujourd’hui. Le budget est monté de 106 millions d’euros à 136 millions. Sur le plan sportif, on avait huit ans de retard par rapport à l’Angleterre d’Eddie Jones ou la Nouvelle-Zélande de Steve Hansen. On a rééquilibré tout ça. Et du jour au lendemain, plus rien.
On a tout foutu en l’air mais c’est comme ça. C’est passé. Quand tu es passionné de rugby, ça fait chier. Parce qu’il y avait une occasion, réellement. C’était monté en puissance depuis quatre ans. Les joueurs étaient réceptifs, le staff aussi…”
Désormais, Bernard Laporte a pris ses distances. Extrait:
“Quand c’est fini, c’est fini. Je resterai proche de Fabien Galthié parce que c’est mon pote. Mais on ne s’appelle pas tous les jours. Et je resterai le premier supporter de l’équipe de France.”
Aussi, Bernard Laporte a évoqué les problèmes financiers rencontrés par la FFR. Il ne manque pas de réagir. Extrait:
“Ce qui est marrant, c’est que le trésorier, donc celui qui est potentiellement responsable de ce déficit, est devenu président délégué de la Fédération. Il y a un truc qui ne va pas ! Je ne comprends pas. Si Attal n’avait pas été bon, il n’aurait pas été désigné Premier ministre…”
Ah ouais le titre de salope