Ce vendredi soir, l’Aviron Bayonnais a été humilié sur la pelouse de Northampton à l’occasion de la 3ème journée de la Champions Cup.
Interrogé via France Bleu à l’issue de la rencontre, le manager de Bayonne, Grégory Patat a exprimé sa grande déception.
Il a tenté d’expliquer la faillite collective de son équipe. Extrait:
On a été rattrapé par la réalité du haut-niveau. On savait que ça allait être très difficile. On jouait le premier de la Championship, ce n’est pas pour rien. Il fallait mettre des choses en place, choses qu’on n’a pas réussi à faire. La première séquence défensive est assez correcte, mais on prend un essai direct donc ça fait très mal à la tête. On n’a pas respecté certains principes, sortir les ballons du terrain pour empêcher que cette équipe ne mette du rythme, mais Northampton a joué un ton au-dessus et nous, avec un peu moins d’intensité, on ne peut pas exister.
Dans nos 22, il faut sortir les ballons pour repartir d’une touche, d’une situation qu’on maîtrise. On a subi plusieurs fois les assauts de cette équipe sur des contre-attaques du troisième rideau, qui nous ont mis en difficulté, ou ils ont réussi à nous manipuler avec du jeu au pied qui nous a maintenu sous pression, dans notre camp et on n’a pas su s’en sortir. Puis, c’est une équipe qui est en confiance dans son championnat. Une fois lancée, elle est inarrêtable. C’est bien de se rendre compte qu’avec autant d’approximations à ce niveau-là, c’est impossible. Le haut-niveau a horreur de l’à-peu-près. On n’a pas réussi à trouver un point sur lequel se rallier en première mi-temps. Sur l’occupation, je crois qu’on rentre à la pause avec 90% dans notre camp et trois-quart de possession. Notre première séquence offensive est à la 30ᵉ minute et elle dure 30 secondes. On n’a pas su trouver des ressources ou des solutions dans la difficulté.
Malgré cette nouvelle défaite, Bayonne possède encore une chance mathématique de se qualifier. Extrait:
Ouais, mais bon… Se qualifier, oui, peut-être qu’il y aura une opportunité, mais aujourd’hui, on n’est pas invité à ce niveau-là. On a besoin de grandir. On savait exactement où on mettait les pieds, mais on est tombé sur plus fort. On savait que ce scénario pouvait arriver. On avait alerté les joueurs, les leaders de jeu, mais aucun secteur ne nous a permis de nous remettre dedans.