Ce samedi, le Castres Olympique s’est imposé avec le point de bonus offensif contre les Géorgien de Black Lion.
Interrogé via Midi Olympique, le manager Castrais Jeremy Davidson a analysé la victoire des siens. Extrait:
Je pense que la première mi-temps a été difficile parce qu’on avait en face de nous une équipe qui refusait de prendre l’impact en mêlée. C’est la première fois que cela nous arrive et on ne s’attendait pas ça de la part d’une formation géorgienne. On a été pénalisés cinq fois avec un carton jaune en première période, cela a cassé notre rythme. On avait envie de mettre du volume, de se déplacer. Bon, notre touche a été performante, on a construit de belles actions mais on n’a pas marqué assez. Quand on revient sur la pelouse après la mi-temps, nous sommes en infériorité numérique et le score n’est que de 7 à 3 avec une équipe en face qui joue un match historique, son premier en France, et qui est très agressive et motivée.
Il explique pourquoi son équipe a réussi à prendre l’ascendant au cours de la seconde période. Extrait:
L’équipe a su trouver du liant. La première ligne entrée en jeu en deuxième période a su trouver les solutions pour contrer les Géorgiens. On a réussi à prendre le point de bonus offensif dans les derniers instants du match, donc c’est positif. Bon, on aurait aimé marquer plus de points pour avoir un point-average plus fort, mais nous sommes tombés sur une équipe qui s’est bien battue et qui nous en a empêchés. Donc nous sommes satisfaits de ces cinq points. Il faut toujours respecter l’adversaire. Nous avons joué contre une formation qui a peut-être 70 % de son équipe nationale en son sein. Ce n’est pas anodin. Je crois qu’ils ont fini par se fatiguer car notre mêlée est devenue plus performante en deuxième période. Nos gars ont su saisir les opportunités après la pause mais j’aurais aimé que l’on soit plus précis pour marquer plus de points …
A la mi-temps de la rencontre, le technicien Castrais est allé parler à l’arbitre. Il explique. Extrait:
Oui, je ne le fais jamais mais comme il parlait anglais j’en ai profité. J’ai voulu lui mettre un peu la pression avant la deuxième mi-temps (rires). Je lui ai demandé des explications car je ne comprenais pas pourquoi on pouvait être tant pénalisés alors que les Géorgiens n’ont pas avancé une seule fois.