Le deuxième ligne international Australien du Stade Rochelais, Will Skelton s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier indique n’avoir jamais joué autant de matches consécutivement. Extrait:
Ça doit être ma plus longue série de rencontres depuis un bon moment avec ces six matchs consécutifs. C’est bien de pouvoir enchaîner, de sentir que mon corps en est capable.
Il savoure d’ailleurs la victoire remportée contre Pau, le week-end dernier. Extrait:
On sait tous la valeur d’un succès à l’extérieur en Top 14, à quel point il est dur de réaliser cette performance. Ce succès a apporté une bonne petite dose de confiance et amène une nouvelle dynamique à notre saison. Il a fallu attendre la moitié du championnat pour enfin gagner en déplacement après avoir ramené beaucoup de bonus jusqu’alors. À nous de lancer une série.
Ce dimanche, le Stade Rochelais devra s’imposer contre Leicester pour espérer rester en vie en Champions Cup. Extrait:
Clairement, nous ne sommes pas dans la meilleure position mais ça n’enlève rien à la confiance que j’ai en ce groupe. Nous n’avons pas montré notre meilleur visage ces derniers temps mais nous avons encore toutes les armes pour revenir à un niveau optimal. En plus, on adore ce genre de défi et cette épreuve.
J’ai énormément de bons souvenirs avec cette épreuve. J’ai eu la chance de la disputer avec des clubs qui en faisaient un véritable objectif et qui se donnaient les moyens. Il faut à la fois du talent et une grande force collective pour en arriver au bout.
Nous avons une finale face à Leicester. Et il y en aura une autre face à Sale. Puis il y aura deux matchs de Top 14 avant le début du Tournoi. De nombreux gars vont alors repartir en sélection et ce sera à ceux qui restent d’assumer les responsabilités. C’est pour ces périodes-là aussi que le club a voulu recruter des gars comme Tawera Kerr-Barlow, Dillyn Leyds ou moi : pour garder le cap et encadrer les jeunes. Il faudrait que, lorsque les internationaux reviendront, nous soyons dans une bonne posture pour prétendre aux victoires finales dans les deux compétitions.
Il revient dans la foulée sur les difficultés rencontrées par son équipe depuis le début de la saison. Extrait:
Il nous a fallu du temps après la Coupe du monde. C’est un peu comme si on avait eu une gueule de bois à ce moment-là, entre la fatigue et l’usure. On est en train de se reconnecter. Nous ne sommes pas encore à 100 % mais ça va aller en s’améliorant, au fil des entraînements et des victoires, j’espère.
En signant à La Rochelle, il n’aurait jamais cru remporter deux Champions Cup. Extrait:
L’imaginer, non. Mais dès que j’ai signé, j’ai eu de bons pressentiments sur la valeur de cet effectif et de ce groupe. Nous avons tendance à démarrer lentement nos saisons mais c’est le temps de se connecter, de se mettre en route. Dès que les matchs importants arrivent, on se met au niveau. Je me souviens de ma première année : il fallait gagner à Gloucester en huitièmes, on l’a fait ; il y avait eu Sale ensuite puis le Leinster et on l’avait encore fait.
Nous les premiers ne connaissons pas notre potentiel, on ne mesure pas tout ce qu’on peut faire Nus avons encore l’ambition de gagner. On n’est pas dans l’optique de se congratuler. Dans dix ans, ce sera le moment de se retourner et de se dire : “Ouah, c’était énorme la finale à Dublin.” Mais là, on ne pense qu’au prochain défi. Il y a tellement de leaders dans ce groupe. Quand un mec comme Greg Alldritt prend la parole et dit : “ça va aller les gars”, vous ne pouvez que le croire.
Il ne manque pas de dire le plus grand bien de son manager Ronan O’Gara. Extrait:
C’est le manager qui donne son identité à une équipe. Si c’est un gagneur, il vous inspirera la gagne. Ronan fixe des standards de très haut niveau. Les semaines d’entraînement ne sont jamais assez bonnes pour lui. Et là, même si on vient de gagner à Pau, il a mis en avant toutes les occasions que nous avons manquées, les essais que nous n’avons pas su empêcher. Il nous demande plus chaque semaine, ça nous incite à donner le meilleur de nous-mêmes.