Licencié par Montpellier en raison d’un début de saison catastrophique, Richard Cockerill a été nommé sélectionneur de la Géorgie et entraîneur du Black Lion.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a exprimé sa joie et son excitation. Extrait:
De l’excitation ! Je vais être sélectionneur de la Géorgie mais je vais également entraîner le Black Lion. Ces deux tâches sont une bonne combinaison parce que plus de 50% de l’effectif du club joué pour la sélection. Pour eux comme pour moi c’est une belle opportunité. De par mon expérience, je vais pouvoir contribuer à élever le niveau des deux structures. C’est un magnifique projet !
Il explique sa décision de rejoindre la Géorgie. Extrait:
La situation avec Montpellier était assez compliquée comme vous le savez. L’opportunité s’est vite présentée à moi et j’étais excité d’être sélectionneur d’une nation. J’ai été dans le staff de l’Angleterre mais rien n’est comparable. La Géorgie est une nation émergente et je pense que notre association est une bonne chose !
Un nouveau cycle “Coupe du monde” va s’ouvrir avec 2027 comme horizon. Mon rôle sera de faire la transition entre les joueurs expérimentés qui vont arrêter et les jeunes qui arrivent. C’est ce que la fédération attend de moi. L’autre partie est bien sûr de développer le Black Lion en faisant jouer nos jeunes talents. Nous avons la chance de disputer la Challenge Cup et on prouve qu’on peut être dangereux. Dans ce contexte, le fait d’affronter Clermont est une opportunité incroyable pour le club et le rugby géorgien !
Il concède ne pas avoir réussi sa mission à Montpellier. Extrait:
J’étais à 100% à Montpellier mais je n’ai pas réussi. Après cette expérience, j’avais vraiment envie de retrouver une sélection car je veux me tester. J’espère apporter mes connaissances tactiques et techniques aux Lelos. Je pense notamment à la mêlée géorgienne. Sur ces deux dernières années, elle n’a pas été aussi forte qu’avant. Le professionnalisme doit nous conditionner à un très haut niveau tout en trouvant notre ADN.
Il précise ne pas avoir reçu d’autres offres. Extrait:
Non pas vraiment… Il y a eu quelques discussions mais rien de bien formel, j’ai donné mon accord très tôt à la Géorgie parce que j’ai tout de suite accroché au projet.