L’ouvreur du Racing 92, Antoine Gibert a découvert le groupe France.
Retenu par Fabien Galthié pour préparer le Tournoi des Six-Nations, le joueur Francilien s’est confié via Midi Olympique.
Il exprime sa joie. Extrait:
C’est juste très excitant ! Il y a beaucoup de motivation. Les nouveaux, nous ne sommes pas perdus parce qu’il y a beaucoup de nos coéquipiers en club. On est très, très contents et impatients de commencer les différents ateliers. Chacun va apporter une partie de soi-même. On le verra plus dès les entraînements à haute intensité. Là, c’était deux journées de récupération, on n’a pas tous joué au même moment. Chacun était un peu mâché de ses matches en club, d’autres n’avaient pas joué…
À partir de demain, les jours vont s’enchaîner de manière un peu plus rythmée et on va pouvoir apporter notre fraîcheur et notre joie de vivre. Mais pour notre bizutage, on n’a pas encore discuté de notre stratégie pour le spectacle.
Il rappelle être polyvalent et pouvoir jouer à la mêlée. Extrait:
Thomas Ramos peut jouer dix aussi. Mais c’est sûr qu’ils ont fait le choix de prendre deux demis de mêlée et deux ouvreurs. Ma polyvalence est forcément intéressante, mais les deux numéros neuf sont en feu depuis le début de la saison. On verra bien. Quand on vient en équipe de France, on est forcément très contents. Mais on reste des compétiteurs, donc on veut toujours plus. Et ça passera par de très bons entraînements et des performances collectives.
Il précise que le groupe n’a pas vraiment reparlé de la défaite en quart de finale du Mondial. Extrait:
On n’a pas vraiment reparlé de l’Afrique du Sud. On a reparlé de certains secteurs où il y avait des clips du match de l’Afrique du Sud. Mais on n’a pas fait un focus dessus.
Dans la foulée, il ne cache pas que la présence de Nolann Le Garrec dans le groupe France a probablement pesé dans la balance pour sa propre sélection. Extrait:
Ça a peut-être pesé dans la balance. Il y a eu Antoine Dupont et Romain Ntamack puis Maxime Lucu et Matthieu Jalibert. C’est sûr que le fait de faire un bon de saison avec Nolann au Racing, ça a pu jouer mais ce n’est pas une fin en soi. Je retiens plus le fait que j’adore jouer avec lui, qu’on a beaucoup d’automatismes. En deux, trois entraînements, je pense que ce sera pareil avec Max.
Il dévoile le déclic qu’il a eu. Extrait:
Le fait de ne pas avoir de tête d’affiche en numéro dix au Racing, ça m’a permis de me libérer un peu plus, d’avoir plus de responsabilités. J’ai peut-être éclos plus tard, pris en maturité plus tardivement. Mais maintenant, le fait de pouvoir matcher lors des matches à responsabilités, ça m’a permis de grandir et d’atteindre l’équipe de France. C’est très cool d’être ici et de prendre en expérience.