Le troisième ligne du Stade-Toulousain, François Cros est actuellement avec le groupe France pour préparer le Tournoi des Six-Nations avec les Bleus.
Interrogé via L’équipe, ce-dernier a expliqué se sentir très bien. Extrait:
Ça va très bien. On a forcément été déçu après la Coupe du monde mais dans un coin de notre tête, on voulait faire partie du groupe pour ce Tournoi pour nous permettre de tourner la page de cette compétition et repartir sur une copie blanche, avec plein de bonnes intentions et l’envie de bien faire.
Il explique ne pas être revanchard. Extrait:
Non, car il n’y aura pas l’Afrique du Sud (sourire). Mais forcément on a envie de rebondir, de retrouver la victoire avec ce groupe. On a dès vendredi (2 février) ce premier match contre l’Irlande qui elle aussi a été meurtrie après la Coupe du monde (défaite contre la Nouvelle-Zélande en quarts de finale, 24-28). Les deux équipes ont envie de rebondir, ce sera un match important, que tout le monde attend.
Il évoque ensuite les changements au sein du staff. Extrait:
Il y a eu de petits changements mais on a gardé tout ce qui fonctionnait à présent. On ne va pas tout jeter à la poubelle, au contraire. On garde ce qui a fonctionné et on essaye d’apporter de la précision sur nos structures et plus de détails là où il y avait besoin d’en rajouter. L’idée, c’est vraiment de continuer dans le projet et d’améliorer les petites erreurs qui nous ont empêchés de jouer notre rugby.
Il ne sait pas réellement pourquoi le XV de France s’est incliné en quart de finale contre l’Afrique du Sud, même s’il a constaté des défauts. Extrait:
Un truc en particulier, non. Mais on a vu quelques situations qui nous ont fait défaut sur ce match-là et qu’on aurait pu améliorer avec deux-trois changements. On se serait moins exposé, c’est surtout ça. On travaille aujourd’hui pour limiter les situations périlleuses où on se met en danger. On met en place un peu plus d’organisation pour pouvoir exploiter le talent de chacun de la meilleure façon. Sur les premiers jours du rassemblement, c’était important de revenir sur nos structures et d’évoquer les modifications apportées pour que tout le monde parle le même langage.
Pour conclure, il évoque le capitanat de Grégory Alldritt. Extrait:
Il n’était pas capitaine avant mais c’était déjà un leader important dans le groupe, avec un vrai poids sur cette équipe donc c’est tout naturel qu’il récupère ce brassard. Honnêtement, je ne vois pas de différence avec le Greg d’avant, c’est la même personne.