Comme vous le savez certainement, les agriculteurs effectuent des blocages routiers cette semaine en guise de protestation.
Forcément, les clubs de Top 14 et de Pro D2 sont obligés de prendre des mesures pour pouvoir se déplacer correctement et ne pas se retrouver bloqués à leur tour.
En Pro D2, le club d’Angoulême a effectué son déplacement à Montauban la veille du match pour éviter tout problème.
Le manager Alexandre Ruiz s’est confié. Extrait:
“Nous devions partir aujourd’hui, jour de match, mais on a finalement changé notre fusil d’épaule. On est partis hier jeudi à 13h en empruntant les petites routes peu agréables en bus et en évitant les grands axes pour ne pas être bloqués. Cela rallonge forcément donc on est arrivé aux alentours de 19h30.
On a dormi à l’hôtel que l’on avait prévu pour la sieste et la collation d’aujourd’hui mais il n’y avait plus assez de place pour tout le monde. Notre chauffeur a logé dans un autre hôtel tandis que d’autres membres du staff nous rejoignent ce matin en minibus.”
De leur côté, les Brivistes défieront Provence Rugby ce vendredi.
Arnaud Mela, le manager de Brive a raconté le périple de ses joueurs. Extrait:
“C’était un bon périple ! Notre trajet a commencé à 9h du matin mais il y a eu pas mal de problèmes sur la route. On a eu des blocages à Montauban, à Montpellier et à Arles. On est arrivés vers 19h à Aix.”
De son côté, la Section Paloise a décidé d’avancer son départ vers Montpellier ce vendredi matin à 9h00 plutôt qu’à 13h00.
Sébastien Piqueronies se confie. Extrait:
“On est parti à 9h du matin au lieu de 13h en espérant ne pas arriver à 22h… On a dû réajuster notre planning, que ce soit la restauration ou la logistique des bus. Il y a plus d’eau et de collations prévues. Le but c’est de rouler un maximum et éviter les blocages. Les joueurs savent que la journée va être longue.”
Clermont se déplacera à Castres. Et pour Christophe Urios, aucun changement de programme n’est nécessaire.
Il indique respecter les revendications des agriculteurs. Extrait:
“On ne change rien et au pire, on arrivera plus tard. Ce n’est pas idéal c’est sûr mais on respecte les revendications des agriculteurs. On fera comme tout le monde, on mettra plus de temps et puis c’est tout.”