C’est officiel depuis lundi : l’ouvreur international Anglais Owen Farrell s’est engagé en faveur du Racing 92 pour les deux prochaines saisons.
Interrogé via L’équipe, le manager du Racing 92, Stuart Lancaster a expliqué être très heureux d’avoir enrôlé l’ouvreur Anglais. Extrait:
« Je lui ai donné sa première sélection (au centre) mais c’était aussi mon premier match à la tête de l’équipe nationale. Mais je le connaissais d’avant, du temps où j’étais dans l’encadrement des jeunes et qu’Owen jouait avec les U20. Je l’ai coaché quatre ans, je l’ai vu évoluer. Je l’ai ensuite affronté quand j’étais au Leinster.
Je l’ai même affronté dans une finale de Coupe d’Europe et les Saracens avaient gagné. C’est un garçon qui a remporté neuf titres pour son club, trois Coupe des champions, six Premiership. Il a gagné des Grand Chelem avec l’Angleterre, joué une finale de Coupe du monde. Il va apporter son expérience considérable. »
Selon lui, Owen Farrell s’adaptera parfaitement au jeu pratiqué par le Racing 92. Extrait:
« Quant à la question de sa compatibilité avec un style de jeu rapide, poursuit Lancaster, je vois qu’il y a en France une perception du jeu des Saracens et de ce que peut faire Owen, comme quelque chose de très structuré. Mais l’an dernier, les Saracens avaient la meilleure attaque de Premiership. En fait, ils avaient décidé de changer après avoir perdu la finale d’avant contre Leicester, dans un match très tactique, avec énormément de jeu au pied. Et dans cette mutation, Owen a joué un rôle clé. Je suis convaincu qu’il peut coller avec le jeu tel que j’aimerais qu’on le développe ici au Racing. »
Il explique pourquoi Owen Farrell va apporter énormément au club Francilien. Extrait:
« C’est un joueur à pleine maturité, conclut le technicien anglais. C’est une grosse décision pour lui de quitter l’Angleterre, quitter le club dont il est le capitaine. Il est excité par ce challenge, il avait envie de ce challenge. Il m’a demandé ce que je pouvais améliorer chez lui, je lui ai rapidement fait une liste de cinq points (sourire). Il ne vient pas au Racing pour être le capitaine ni l’entraîneur, juste être le joueur qu’il est, une pièce d’une équipe qui a déjà une identité avec les Racingmen comme Henry Chavancy et tous ceux formés au club. »