Montpellier s’est imposé à domicile contre la Section Paloise ce samedi à l’occasion de la 13ème journée du Top 14.
Le manager du MHR, Patrice Collazo s’est confié via Midi Olympique suite à cette victoire.
Il n’est clairement pas satisfait de la prestation globale de son équipe. Extrait:
La vérité ? Si je dis la vérité, les gens vont me prendre pour un fou ! (rires) L’important c’était de gagner. Comme je leur ai dit on débriefera le match lundi… et mardi on débriefera la phase aller…
Il peste contre les quatre occasions ratées de ses joueurs. Extrait:
Quatre. Une en première mi-temps, trois fois en deuxième mi-temps… Ce qui me dérange, c’est qu’on a laissé le contrôle du match à la Section paloise. Alors certes, cette interception nous a un peu coupé les jambes, mais on n’a pas réussi à mettre la même intensité physique que contre Toulon, contre les Lions ou à Trévise… Même si on a été disciplinés, on n’est pas rentrés dans ce match. Le positif, ça a été l’apport du banc en deuxième mi-temps qui a été tout de suite opérationnel. Mais quand les mecs vous ratent quatre occasions…Avec une miette, on doit faire une baguette ! Entre les quatre fois dans l’en-but, les en-avants à cinq mètres de la ligne, Ben Lam qui passe en touche, Louis (Carbonel) qui se fait arracher le ballon à cinq mètres de la ligne, ça fait des points laissés en route.
Il préfère ne pas dire tout haut ce qu’il pense tout bas pour éviter de faire chavirer le bureau. Extrait:
Je vais rester mesuré parce que si je vais au bout de ma pensée je chavire le bureau ! (rires) Non, c’est chiant quoi. Souvent, je leur dis qu’on est au gramme près. Là, on est au point près. À un point près, on était plus quatorzièmes. Je voulais que l’on quitte cette dernière place à laquelle on est scotché depuis la troisième journée. Ne serait-ce que pour eux, pour leur travail et leur investissement… C’est le jour et la nuit par rapport à il y a deux mois, parce qu’on arrive à créer des choses. Mais maintenant, il faudra bien comprendre que sur la phase retour, tout va compter.
Il peste d’ailleurs contre le dernier essai encaissé par ses joueurs. Extrait:
Le dernier essai qu’on prend, c’est lunaire. Le ballon tombe sur un tibia, ça part devant… J’aimerais qu’on en marque des comme ça nous. Mais nous, ça nous demande 60 temps de jeu et 400 offloads pour qu’on marque. En tout cas ça fait de beaux essais ! On finit la phase aller avec trois victoires à domicile contre des équipes de haut de tableau, du Top 6. Ça, ce sont des points qui comptent.