Dans sa chronique diffusée sur Eurosport, Jean-Baptiste Lafond est revenu sur les matches de la 13ème journée du Top 14.
Ce-dernier a évoqué les doublons, la journée des couillons.
Il indique que trois équipes des quatre plus gros fournisseurs d’internationaux Français se sont inclinées.
Il pense au Racing 92, à Bordeaux-Bègles et au Stade Rochelais.
Seul Toulouse s’est imposé contre le Racing 92.
A lire ci-dessous :
“Passons sur l’injustice des doublons. Le jour des doublons, c’est souvent le jour des couillons ! Il y a toujours un couillon. Il y a quatre clubs impactés par les doublons : La Rochelle, Bordeaux-Bègles, Toulouse et le Racing 92 ! Ce sont de gros fournisseurs de l’équipe de France. Et sur ces quatre clubs, trois ont chuté ce week-end !
Bordeaux a chuté contre le Stade-Français qui mérite sa victoire mais qui n’aurait pas dû gagner. Il y a eu une erreur colossale de Bordeaux. Quand on attaque dans ses 22 mètres et que l’on mène de 3 points à trois minutes de la fin, à 3 contre 1 on donne le ballon ! A 3 contre 2 déjà on réfléchit mais à 3 contre 1 on envoie le ballon dans le camp adverse, le plus loin possible. Ceci dit, le Stade-Français avec sa grosse mêlée et sa défense féroce mérite sa victoire. Donc Bordeaux est le premier couillon.
Le deuxième couillon c’est La Rochelle qui a mené au score durant tout le match et qui se voit tondre à la dernière minute par Jaminet qui, sur ce match, rentabilise la confiance et l’investissement de son président.
Le dernier match, c’est le match entre le Racing et Toulouse. J’avais l’impression de voir le maître et l’élève concernant le volume du jeu, la continuité, le talent… Toulouse est nettement supérieur sur ce match. Il n’y a pas grand chose à dire. Mais j’ai une question à poser à Didier Lacroix et à Ugo Mola : à moins que vous soyez allergique au synthétique, que vous soyez très attaché à l’odeur de l’herbe coupée, je ne comprends pas pourquoi vous ne vous êtes pas encore dotés d’un terrain synthétique car cette équipe de Toulouse est l’équipe qui colle le plus et qui a le plus le jeu qui correspond à cette surface. Peut-être pas un 100% synthétique mais un hybride pour encore plus d’essais et plus de spectacles. De toute façon, dans moins de 10 ans il n’y aura plus que des synthétiques et des hybrides. C’est fini l’odeur de l’herbe !
Et pour terminer, l’information de ce week-end, c’est que Montpellier ne descendra pas en Pro D2. Avec Doumayrou encore énorme, Carbonel, Lam, Vincent Bouthier… C’est la mauvaise nouvelle pour des équipes comme Lyon, Oyonnax et Perpignan car Montpellier revient fort et c’est la remontada !”