Le manager du Stade Rochelais, Ronan O’Gara s’est montré très en colère en conférence de presse.
Interrogé via Midi Olympique suite à la défaite de son équipe contre le LOU Rugby ce samedi après-midi, le technicien Irlandais n’a pas épargné ses joueurs.
Dans un premier temps, il analyse la défaite des siens. Extrait:
On a 33% de plaquages ratés en première période, c’est bien trop haut pour espérer quelque chose. Et en deuxième mi-temps, on a continué à jouer à toucher. On n’a rien mérité, et c’est très bien quand c’est comme ça. On était dangereux en première mi-temps avec le ballon, mais sur 80 minutes ça ne suffit pas. Surtout à l’extérieur. Le rugby est un sport de combat et aujourd’hui, on a joué à toucher.
Dans la foulée, il monte le ton et peste contre son équipe. Extrait:
On n’a été bon dans rien. Ni dans la possession, ni dans l’envie, ni dans la vision, ni dans l’exécution… C’est une journée noire pour le club. C’est trop facile de dire qu’il y a des absents. Pour moi, ça n’explique pas cette performance horrible, presque catastrophique. Avec tout le respect que j’ai pour ce club, le Lou était en train de mourir devant nous à 14-3, et on n’est pas capable de tuer ce match. C’est grave, mais c’est exactement le reflet de ce qui s’est passé à l’entraînement. Je ne suis pas surpris, je suis déçu. Le message ne passe pas. Les jeunes Penverne et Jégou ont été les plus performants au niveau de l’agressivité. Le reste…
Si je peux donner une solution après ça, je suis un génie. Ce n’est pas ma vision de la façon de représenter ton club le samedi après-midi. On n’était pas un club qui respecte ses supporters, sa famille… C’était assez honteux.
On pensait que ce match pouvait nous faire basculer dans le top 6, un peu comme à Toulon. Mais on répète, on répète, on répète les mêmes erreurs…
Bien évidemment, Ronan O’Gara a également pesté contre l’arbitrage. Extrait:
En plus, malgré toute notre faiblesse, on n’a pas été aidé. On a vu la semaine dernière le rôle du TMO à Murrayfield. Là, on a marqué un essai par Joel Sclavi et on n’y fait pas appel. Pourquoi ? On l’appelle quand ? Quand on veut ? Et comme par hasard, ça tombe sur l’équipe à l’extérieur…
Pour conclure, Ronan O’Gara adresse une grosse punchline à ses joueurs. Extrait:
Je ne peux pas être déçu car j’ai vu comment on s’est entraîné. Cette semaine, les joueurs étaient plus concentrés sur les prix de l’immobilier sur l’île de Ré que sur le terrain. Ça dépend ce que tu veux dans la vie. Si tu veux être riche en appartements ou en maisons, ou riche avec des médailles. Donc non, je ne suis pas déçu ni surpris.