Clermont s’est incliné sur la pelouse de Bayonne, ce samedi soir à l’occasion de la 15ème journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, le manager Auvergnat Christophe Urios a analysé la défaite des siens. Extrait:
C’était un match de reprise, on savait qu’il fallait faire le moins d’erreurs possible mais on en a trop fait pour pouvoir gagner même si pendant soixante-cinq minutes on était dans la partie. Sur la première mi-temps notre jeu au pied n’est pas assez long, il y a quelques erreurs qui nous maintiennent chez nous. En deuxième période, il y a des situations en zone de marque où on doit tuer le match… Ensuite on s’énerve et on fait des fautes comme assez régulièrement à l’extérieur même si je pense que nous avons été solides. Ça n’a pas marché donc on va se remettre au boulot lundi.
Il regrette surtout que son équipe n’ait pas réussi à empocher un point de bonus défensif.
Il ne sait pas si ce match représente un coup d’arrêt ou un coup de pied au cul. Extrait:
Je ne sais pas si c’est un coup d’arrêt ou un coup de pied au cul… Ce n’est pas facile de venir gagner à Bayonne, ils sont invaincus. Ce que je regrette profondément c’est qu’on reparte avec rien. Si nous avions pris ce point de bonus nous serions restés dans le top 6. Nous n’avons pas réussi à le faire et on ne peut s’en prendre qu’à nous-même. Je le dis depuis le début de la saison, nous ne sommes pas bons dans les vingt dernières minutes. À la fin du match, on sort du cadre.
Il explique ensuite pourquoi son ouvreur Benjamin Urdapilleta a décidé de ne pas prendre les points face aux perches. Extrait:
Benjamin Urdapilleta ne le sentait pas. Il y en avait deux qui étaient loin. C’est le buteur, s’il ne le sent pas il ne faut pas qu’il le fasse sinon il va la rater. C’était un match de reprise pour lui aussi. Nous avons deux ou trois occasions de prendre les points. Je pense que ça aurait été intéressant de passer devant au score. J’aurais aimé voir les Bayonnais dans cette situation. Mais bon avec des “si” on refait le monde.
Pour conclure, il affirme refuser de se cacher derrière les blessures suite à cette défaite. Extrait :
Ce n’était pas fluide mais nous avions 23 joueurs sur le terrain donc je ne me cacherais pas derrière ce genre d’excuses basses. J’ai trouvé qu’il y avait une bonne mentalité tout au long de la semaine et sur le match. Ce sont les moments clés qui nous ont échappé. C’est comme ça.