L’Union Bordeaux-Bègles reste sur deux défaites consécutives à domicile et une victoire remportée sur la pelouse de Mayol contre le Rugby Club Toulonnais.
Les Bordelais connaissent une période de moins bien.
Et pour cause, en cette période de doublons, les Girondins sont privés de nombreux joueurs.
En effet, huit Bordelais sont actuellement au sein du groupe France pour préparer le match contre l’Italie : Maxime Lucu, Matthieu Jalibert, Yoram Moefana, Nicolas Depoortere, Louis Bielle-Biarrey, Damian Penaud, Marko Gazzotti et Maxime Lamothe, rien que ça !
Si au moins deux joueurs devraient être de retour dans le groupe Bordelais pour le match de ce week-end contre Castres, à Pierre-Fabre.
On pense notamment à Marko Gazzotti et Maxime Lamothe qui devraient être libérés par Fabien Galthié mercredi soir.
Le manager Bordelais Yannick Bru a réagi à ce grand nombre de joueurs retenus avec les Bleus. Extrait:
“Nous sommes le deuxième contributeur d’internationaux pour l’équipe de France. Quand vous avez trois avants et trois arrières, vous pouvez vous organiser. Mais quand on vous en prend six derrière… Forcément, c’est inquiétant. C’est une période pendant laquelle on va être en danger.”
En plus de ces internationaux Français, il faut rajouter les blessés.
Quatre joueurs sont actuellement à l’infirmerie : Boniface, Sadie, Coleman et Cazeaux.
De leur côté, Douglas et Petti demeurent incertains pour le match contre Castres.
Forcément, avec autant d’absence dans ses rangs, l’UBB tourne moins bien.
Yannick Bru a réagi et indique ne pas vouloir se servir des absences comme d’une excuse. Extrait:
« La situation ne perturbe pas le groupe. Marko Gazzotti a été un de nos meilleurs joueurs face à Pau et Nicolas Depoortere aussi. Nous avons été embêtés par pas mal de bobos chez nos avants pendant la semaine, notamment au sein de notre cinq de devant. Nous n’avons pas pu faire une semaine optimale mais ce n’est pas une excuse.Il faut que l’on reparte au travail avec beaucoup d’humilité et en se serrant les coudes.
Nous n’avons pas besoin de tout remettre en question non plus. On sait qu’à cette période de l’année, dans ces conditions, nous savons que nous devons 100 % de notre énergie dès la première minute. »