Le demi-de-mêlée Rory Kockott a rejoint le Stade-Français Paris l’été dernier en tant que joker Coupe du monde puis en tant que joker médical avant de s’engager en tant que joueur supplémentaire.
Rory Kockott va donc terminer la saison avec Paris, lui qui avait pris sa retraite sportive il y a quelques mois.
Laurent Labit savait qu’il prenait un risque en recrutant Rory Kockott, en cas d’échec.
Interrogé via Actu Rugby, le technicien du Stade-Français indique ne rien regretter, bien au contraire. Extrait:
« Je ne regrette rien avec Rory. Et ce depuis le premier jour où il a posé ses valises à Castres en 2011 en tant que joker médical de Thierry Lacrampe. »
Il explique pourquoi il a voulu recruter Rory Kockott à Paris. Extrait:
« Quand on s’est retrouvés au début de saison avec Brad Weber bloqué en Nouvelle-Zélande pendant la Coupe du monde, et trois jeunes demis de mêlée dont un blessé durant la préparation (Hugo Zabalza, ndlr), la lumière s’est allumée sur Rory.
Je l’avais vu peu avant à Castres et j’avais identifié qu’il avait arrêté un peu contraint et forcé avec le CO mais qu’il en avait encore sous le pied et qu’il n’en avait pas tout à fait fini dans sa tête avec sa carrière de joueur. »
Il explique comment le recrutement s’est effectué. Extrait:
« Quand je l’ai appelé cet été, il était en Afrique du Sud et je lui ai expliqué pourquoi je le voulais avec moi pour démarrer le projet ici à Paris. Je savais ce qu’il pouvait faire sur le terrain mais surtout ce qu’il allait m’amener en dehors, à l’entraînement, avec sa culture de la compétition.
Je savais qu’il allait secouer les adversaires, parfois les arbitres, mais aussi ses partenaires ici au quotidien. Et je ne le regrette pas !
Rory est un joueur avec qui on a explosé à Castres en devenant champion en 2013 sans que ce soit prévu. Ce qu’on a vécu à ce moment-là, ça marque forcément. J’ai toujours gardé des liens avec lui. Il représente une grande partie de ma carrière de coach. »