Ce samedi, l’Aviron Bayonnais affronte le LOU Rugby au Stade Jean-Dauger dans le cadre de la 17ème journée du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier estime que le LOU n’est pas un concurrent direct de Bayonne. Extrait:
C’est souvent la même chose lors des matches à domicile, mais Lyon n’est pas un concurrent direct. Force est de constater que c’est le cas aujourd’hui, puisqu’ils sont à la même place que nous, mais si l’on compare les deux clubs, le LOU n’est pas à sa place. Tout simplement. Le moindre faux pas ne sera pas bon pour nous mais il ne faut pas le voir comme ça. C’est un autre match à domicile. J’espère qu’on y mettra les ingrédients, comme on le fait d’habitude (7 victoires en 7 matches). Et que le résultat à la fin sera positif pour nous.
Bayonne va jouer trois de ses quatre prochains matches à domicile. Camille Lopez calme tout le monde. Extrait:
On n’a pas évoqué le calendrier. On n’est pas capable de se programmer et de se projeter. Il faut regarder l’instant présent. Ce sera des gros morceaux chaque week-end. On ne peut pas dire qu’on va gagner tous nos matches à domicile, et que ça suffira. Le faux pas peut arriver. Il ne faut surtout pas.
Il évoque ensuite la problématique du Top 14. Extrait:
Quand tu démarres la saison, tu sais que tu vas batailler avec Oyo et Perpi. Et puis voilà… Il faut aller chercher une place, la 12e, qui ne t’amène à rien mais te permet de te maintenir. Il faut éviter les deux dernières. La problématique de l’évolution de ce championnat, c’est qu’il n’y a plus de petites équipes. Quand tu vois les performances actuelles de Perpignan, tu les classes au-dessus de nous. Ils font des meilleurs matches que nous, ils sont plus performants, ils ont des résultats plus positifs…
Il l’annonce haut et fort : Bayonne joue le maintien. Extrait:
On joue le maintien, on ne s’en cache pas, et ça l’a toujours été depuis que je suis arrivé ici donc forcément, tu regardes en bas en priorité. A contrario, si tu gagnes un match à l’extérieur, et j’ose espérer qu’un jour ça arrivera, tu te retrouves à la 8e place. Avec un peu plus de confort. Mais ça, c’est sur le papier. Le fait est qu’on est collé à ceux du fond. Le principal est qu’on s’en décroche le plus vite possible.
C’est différent de l’année dernière, où Brive avait un peu explosé. Perpi avait eu des résultats un peu en dedans avant de se reprendre. Cette année, il n’y a pas d’équipes qui lâchent. Je ne sais pas si cela rajoute de la pression parce qu’on sait que c’est notre place, notre lutte. On est conditionné pour le maintien. Il faut réussir à réaliser l’objectif. Il faut batailler. Mais on savait qu’on allait se retrouver dans cette position-là.