Le club de Montpellier a retrouvé des couleurs.
Après un début de saison catastrophique, le MHR a mangé son pain noir.
Les Héraultais semblent avoir retrouvé un niveau de jeu très convenable au point d’enchaîner les victoires et de s’éloigner de la zone rouge.
Interrogé en conférence de presse, le manager de Montpellier, Patrice Collazo explique que son équipe peut encore avoir plusieurs options à jouer dans cette fin de championnat.
Et pourquoi pas se rapprocher du top 6 ? Extrait:
« Le classement, je ne le regarde pas. Il y a un ordre pour faire les choses. On aura un temps de passage après ce week-end, et on en saura un peu plus sur la direction et les options qui s’offrent à nous. Il faut qu’on s’éloigne de cette zone, parce que ça va très vite. Il suffit de deux matchs mal négociés, voire d’un seul.
Il fallait se sortir de cette dernière place à laquelle on était scotchés. Après, comme on a dit aux joueurs, on ne va pas gagner les places quatre par quatre. On est dépendants de ce qui se passe sur les autres rencontres, et on sait ce qu’on peut maîtriser. On sent que ça a libéré les joueurs, on l’a vu ce week-end en marquant cinq essais, mais ça ne veut pas dire ne pas prendre en compte les contraintes et les dangers qui nous guettent. »
“Le championnat est très serré et beaucoup d’équipes ont besoin de points à l’extérieur, rien qu’en prenant le cas de l’UBB. Ils ont perdu à domicile, ils étaient dans le haut du classement. Ils ont besoin de récupérer des points, ils l’ont fait à Toulon, et je pense qu’ils vont venir pour en prendre. Si on veut avoir plusieurs options, et ne pas se limiter, il faut passer Bordeaux-Bègles.
Si on veut avoir quelque chose au bout, quelque chose de très positif, il faut qu’on coche la case ce week-end.”
Le deuxième ligne du MHR, Paul Willemse est conscient que Montpellier n’est pas encore à une place lui permettant de regarder trop devant.
Mais il n’écarte pas une fin de saison canon de la part de son équipe. Extrait:
« Tu vises chaque semaine et tu regardes l’obstacle qui est devant toi. On a fait ça pendant trois ou quatre mois et ça a marché. On peut commencer à viser certaines choses, mais on n’est pas encore à une place où on peut regarder trop loin devant. Il y a un potentiel pour viser des choses plus grandes qui n’étaient pas prévues il y a deux ou trois mois, c’est un petit bonbon qui nous attend, mais on est conscients qu’il y a d’abord un travail à faire, et c’est ça le plus important pour l’instant. »